Il est des exercices, dans le métier que nous pratiquons, auxquels un journaliste, soucieux de son lectorat donc de l'information juste et vraie, ne se livre pas. Les mises au point font partie de ces exercices-là. Mais, comme il s'agit d'éclairer ceux qui nous font l'amitié de nous lire, chaque jour, la direction de "Le Nouveau Réveil" a décidé de se faire violence pour livrer ce qui suit.
Notre correspondant dans le Zanzan, Abalo Joël, nous a fait un reportage. Suite à cela, nous avons reçu la réaction de monsieur Soumaïla Kouassi Bredoumy qui nécessite clarification et recentrage. La problématique est simple :
Brédoumy était-il présent à la cérémonie de réception du ministre FPI Augustin Kouadio Komoé à Koun-Fao ? A-t-il parlé ? Est-ce que ses propos que le correspondant a transcrits sont exacts ou non ? Secrétaire de section et membre du Bureau politique du PDCI-RDA, a-t-il fait les éloges de Gbagbo ou non ? Voici les préoccupations qui avaient besoin de réponse. Mais, à quoi avons-nous assisté? Brédoumy, assurément pour se dédouaner, a cru bon de faire des révélations :
1/ De sa médiation entre son frère Yao Noël et Denis Kah Zion, dans le cadre du " Réveil-Hebdo ". Quel a été le résultat de sa médiation ? C'est en sa présence que Yao Noël a licencié le 29 avril 2001 la trentaine de journalistes du " Réveil-Hebdo " dont Denis Kah Zion. 2/ De son aide à Denis Kah Zion pour la naissance de "Le Nouveau Réveil". Le Directeur général n'a jamais fait mystère des difficultés qu'il a rencontrées pour mettre sur le marché le canard que les Ivoiriens lisent actuellement. Tous ceux qui étaient au 6e anniversaire de "Le Nouveau Réveil", le samedi 23 juin dernier au Palais de la culture de Treichville, ont pu voir, à travers un film institutionnel, que par honnêteté, Denis Kah Zion a cité le nom de ceux qui ont aidé ses compagnons et lui. Brédoumy parle de chèques qu'il aurait donnés pour honorer des devis du "Réveil-Hebdo" le journal de ses frères Yao Noël et Michel Kouamé. L'honnêteté commande, quand on décide de faire des révélations, de mettre à la disposition du lecteur les montants des chèques tirés. Et encore, faut-il s'assurer que les montants ont été honorés ?
3/ Du vrai Joël Abalo. C'est léger et grave de jeter ainsi au visage de ceux qu'on traite de frères de telles immondices. Oser douter de la bonne foi de " Le Nouveau Réveil " en traitant son correspondant dans le Zanzan, connu de tous, qui n'a pas renié sa signature, de faux Joël Abalo, cela est un manquement grave. Car, Brédoumy laisse supposer que nous ne faisons pas notre métier de journaliste, puisque d'autres le font à notre place. Il jette ainsi l'opprobre sur toute une corporation qui lui a rendu beaucoup de services dont il est conscient, en tout cas quand il s'est agi de l'aider à battre campagne dans sa région natale ou à l'aider à se faire connaître dans bien des situations pour asseoir sa notoriété et devenir même Président par intérim du conseil général de Tanda. S'il pense s'être toujours suffi, nous le laissons à sa conscience. Enfin s'agissant de Brédoumy qui s'est déculotté devant le FPI ou non, le temps d'une cérémonie, nous voudrions seulement dire que l'amitié se nourrit de franchise et de vérité. Beaucoup de personnes sont dans ces compromissions du genre, " comme c'est moi ! " Tous les rappels que Brédoumy fait ont pour but justement de noyer notre conscience de journaliste. A titre d'exemple, et nous citons, " je pense en effet connaître un peu Denis Kah Zion, un jeune frère que j'ai rencontré quand j'étais président du club des amis de " Le Démocrate ". Est-ce pour cela que " Le Nouveau Réveil " qui n'est pas son? Reveil Hebdo ne doit pas dire ce qui est ? Qu'il doit tordre le cou à ses principes d'informer juste ? Jamais !! Les Ivoiriens sont matures, les militants du PDCI-RDA, en particulier. " Le Nouveau Réveil " leur a livré l'information. Et nous persistons et nous signons qu'à Koun-Fao, le secrétaire de section, membre du Bureau politique et vice-président PDCI du Conseil général, Soumaïla Brédoumi a prononcé des paroles contenues dans un discours, écrit par lui-même, qui font le lit de l'adversaire en niant les efforts de son propre camp. Que s'est-il passé entre-temps ? En tout cas, au vu du discours que le ministre Augustin Kouadio Komoé a politiquement exploité, "Le Nouveau Réveil" souligne que Soumaïla Brédoumy s'est bel et bien déculotté devant le FPI, le 08 juin dernier 2007 à Koun-Fao. Nous y reviendrons.
La rédaction