mercredi 18 juillet 2007 par Le Nouveau Réveil

Le PDCI-RDA est bel et bien vivant à Séguéla. Le 14 juillet dernier, à la maison de la culture Madégbé du Worodougou, la preuve par quatre (04) en a été donnée par les militants eux-mêmes.
Par milliers, ils sont sortis pour réaffirmer leur soutien sans faille au président Henri Konan Bédié. Mais aussi pour fêter le retour de leur mentor, le délégué Youssouf Bakayoko qui retrouve les siens après cinq (05) longues années d'absence forcée. Tour à tour donc, les militants, qui avaient à leurs côtés un envoyé de la direction de ce parti, en la personne de M. Coulibaly Drissa, ont dit leur fierté de voir le PDCI reprendre son envol dans le Worodougou. "Un grand jour se lève pour le PDCI à Séguéla qui prend un nouveau départ", a déclaré M. Diomandé Souleymane, président du comité d'organisation de cette cérémonie de retrouvailles et de remobilisation. Celui-ci, par ailleurs, a indiqué qu'"orphelins" durant cinq (05) ans, les militants avec le grand retour du délégué à Séguéla sont plus que jamais déterminés à se battre pour la victoire du président Bédié. M. Diomandé Souleymane, pour ce faire, a demandé que le siège de leur parti soit réhabilité afin de faciliter leurs activités sur le terrain. Cette doléance a été également émise par le président de la JPDCI. M. Traoré Daouda, cependant, a rassuré le délégué Youssouf Bakayoko de l'implication des jeunes dans la vie du parti pour la victoire du PDCI. Il a enfin promis que tous prendront part aux audiences foraines et à l'identification. Quant à la présidente des femmes, Adja Nodjon, elle a soutenu que le PDCI vivra à Séguéla avant de demander l'union entre les militants de ladite cité. Les secrétaires généraux de sections, par la voix de leur porte-parole, M. Binaté Mamadou, ont salué le retour du PDCI à Séguéla. "Les différents soubresauts ont secoué le PDCI mais ne l'ont pas détruit. Resserrons nos rangs pour demeurer une famille unie. Séguéla a toujours ses militants." Après cet appel à la résistance, les femmes de Korhogo, dirigées par Mme Koné Medjan, ont soutenu les actions du ministre Youssouf Bakayoko et ont promis de travailler avec lui pour la victoire du président Bédié. "Bédié peut dormir tranquille", a déclaré la présidente Koné au nom du Mouvement ivoirien pour les femmes (MIF). Une autre femme et non des moindres, Mme Bakayoko Fatou, député de Kani, a, elle aussi, apporté son appui au ministre Youssouf Bakayoko. "Je suis fière parce que grâce au PDCI, Séguéla a un ministre, une valeur pour nos parents", a-t-elle dit. Après ces mots de remerciement au PDCI et au président Bédié, l'honorable député a encore lancé : "Depuis cinq (05) ans, le PDCI était interdit de manifestations ici. Je n'avais pas peur pour autant. A Séguéla, soyons des frères et s?urs. Battons-nous pour le PDCI. Le travail ne fait que commencer. Je vous ai promis que le ministre allait arriver, il est là. Quand je regarde la salle, je me réjouis". Suite à son intervention, le ministre des Affaires étrangères a été fait roi par le MIF avant qu'il ne livre son message à ses parents : "Chers parents, je vous dis merci pour avoir démontré ce qui n'était en réalité qu'un faux soupçon, à savoir que le PDCI-RDA avait disparu de Séguéla. J'avais dit que ce n'était pas vrai, vous l'avez démontré. Vous avez honoré tous les cadres du PDCI du département de Séguéla. En leur nom, je vous dis merci". Le délégué départemental de Séguéla, dans ses remerciements, n'a oublié personne. Même pas les instances du PDCI. "Elles m'ont fait confiance, grâce à vous mes parents, en me proposant comme membre du gouvernement de la Côte d'Ivoire. Comme vous le savez, j'assume les fonctions de ministre des Affaires étrangères de la Côte d'Ivoire. Je le fais en votre nom et en votre nom. Je m'emploie à faire en sorte que la fonction de ministre soit une fonction qui fasse que l'on respecte notre pays à l'extérieur", a dit Youssouf Bakayoko. Après ce chapelet de remerciements, le ministre des Affaires étrangères a justifié le retard mis dans l'organisation de cette réunion de son parti chez lui à Séguéla. "Nous avons, par deux (02) ou trois (03) reprises, reporté cette réunion. Certains ont cru que c'est parce qu'il n'y avait pas de monde. Non. Tout simplement, c'était pour des questions de commodités. Vous avez démontré qu'en réalité, il n'en était rien. Aujourd'hui, point besoin de faire de longs discours. Les preuves sont là, palpables devant tous. Je voudrais remercier ma s?ur Fatou qui a compris que la division ne mène nulle part. Il nous faut ensemble travailler la main dans la main pour aller loin", a conseillé le ministre des Affaires étrangères. Youssouf Bakayoko a rappelé que l'intérêt du parti se trouve dans l'union. "Nous avançons. Nous prions nos frères qui ne sont pas là, nous les prions de venir. Vous me connaissez, je n'ai jamais eu la moindre idée de division. La place est grande pour tous les invités", a-t-il terminé avant d'offrir 31 vélos aux secrétaires généraux de sections. Le chef de la délégation du PDCI, M. Coulibaly Drissa, à son tour, a témoigné : "Avant de venir à Séguéla, on nous a dit que le PDCI était mort. C'est faux. Je suis venu, j'ai vu. Le vent est venu, le vent a soufflé, quelques feuilles sont mortes, mais le baobab n'est pas mort." L'envoyé de la direction du parti a pour cela traduit sa gratitude et celle du PDCI aux militants pour leur résistance. Il les a surtout encouragés à tout mettre en ?uvre pour que le PDCI revienne au pouvoir. Coulibaly Drissa a conseillé la voie des audiences foraines et celle de l'identification. "Il vous faut vous assurer que vous avez tous vos papiers, pour voter le président Bédié. C'est le seul candidat du PDCI-RDA", a-t-il répété à l'endroit des militants. L'émissaire du PDCI qui a expliqué que son parti a toutes les chances de gagner les élections à Séguéla a invité les cadres à encadrer les militants. Ces militants pour qui le président Bédié, selon lui, continue de se battre pour que leurs produits qui ne se vendent plus connaissent un meilleur sort demain. Pour que, a dit Coulibaly Drissa, les routes soient davantage entretenues comme par le passé. Un message que les nombreux militants ont accueilli avec beaucoup de ferveur. Preuve suffisante donc que ce parti n'est jamais mort dans le Worodougou malgré son assassinat programmé par ses adversaires.
Djè KM
Envoyé spécial

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