samedi 11 août 2007 par Fraternité Matin

Avec la déclaration de fin de guerre par les belligérants, le président du Conseil général de Vavoua, M. Yué Bi Séhi, a décidé de faire des investissements dans le département. Il a rencontré, récemment, les populations de la sous-préfecture de Séitifla. Afin de recueillir leurs préoccupations et actualiser ses programmes. L'ouverture des voies, le reprofilage des pistes, l'équipement des centres de santé, l'achèvement de la résidence et la construction du bureau du sous-préfet de Séitifla. A cet effet, les populations ont fait un effort en entamant la construction des locaux de la sous-préfecture. Pour le président du Conseil général, il faut ouvrir des routes. Sans cela, il sera difficile de mettre en ?uvre les autres projets. Parce que les entrepreneurs ne pourront pas acheminer les matériaux dans les villages. Surtout que la construction de 5 châteaux d'eau, d'écoles, de centres de santé est prévue cette année, dans l'arrière-pays. " Or nous devons exécuter rapidement le marché conclu pour l'ouverture des voies. Je voudrais dire à la direction générale du trésor que Vavoua, du fait de la crise, n'a pas pu réaliser ses investissements. Aujourd'hui nous avons besoin de liquidité. Il faut qu'on approvisionne avec célérité la paierie départementale de Vavoua. Afin d'engager les avances de démarrage des travaux ", a insisté le président de cette structure décentralisée. Il révèle qu'il a commandé des engins de travaux publics. Une partie est arrivée au port d'Abidjan. Le fournisseur s'active pour les formalités de dédouanement. L'autre partie est attendue dans trois mois. Ainsi ces engins permettront d'entretenir régulièrement les pistes, avec l'appui des jeunes. Face à la doléance relative à la dotation d'ambulance de l'hôpital général de Vavoua, M. Yué Bi Séhi estime qu'il faut de prime abord un minimum pour soigner les malades dans cette formation sanitaire. Qui a besoin de 500 millions de francs d'équipements. " Nous avons adressé des demandes au ministère de l'Economie et des Finances pour que nous ayons une subvention additionnelle. Qui nous permettrait de réhabiliter totalement l'hôpital et d'approcher certains organismes pour l'équiper. Nous croyons que cela doit faire partie des priorités du CNPRA. Les 10 autres centres de santé ne suffisent pas pour les populations ", a-t-il affirmé. Le président de cette entité décentralisée lance un appel aux pouvoirs publics afin qu'ils se penchent sur le sort de Vavoua. Si l'hôpital est équipé, on pensera alors aux ambulances.
Compte tenu de l'immensité des investissements à faire, le budget devra être revu à la hausse. " A ce niveau, nous devons coordonner nos actions avec le Comité national de pilotage du redéploiement de l'administration (Cnpra). Qui, semble-t-il, a déjà envoyé une équipe sur le terrain. Nous allons les approcher pour que ce bâtiment soit terminé. Et que la résidence du sous-préfet puisse être construite. De sorte à permettre à l'administrateur d'être sur le terrain ", a soutenu M. Yué Bi. Seitifla, nouveau chef-lieu de sous-préfecture, n'est pas électrifié. Comme plusieurs villages. Heureusement, confie-t-il, que le Président de la République, SEM. Laurent Gbagbo, vient d'engager un programme d'électrification de 13 villages. Il salue cette action, mais reste convaincu que beaucoup restent encore à faire. Puisque excepté Vavoua, les autres chefs, lieux de sous-préfecture sont dans l'obscurité. Ce qui est préjudiciable à leur développement et à l'installation des fonctionnaires. Les localités de Dania, Ketro Bassam, Bazra Natis sont les principales concernées.
S'agissant du problème d'écoulement du vivrier auquel les femmes de Séitifla sont confrontées, elles ont demandé au Conseil général de les aider à s'organiser en coopérative. Car ce problème a déjà trouvé solution. Parce que le Conseil a créé au niveau d'Abidjan une coopérative qui a pour mission de collecter les productions locales. Il sera demandé au conseil d'administration de cette organisation, la Cocopava, de faire une tournée sur le terrain, pour organiser les femmes. Qui ont entamé la production de maïs, de riz. Ainsi, la Cocopava actionnera son réseau de partenaires pour les soulager. Le président du Conseil a annoncé une tournée d'une semaine dans le département. Il visitera Danano, village centre, qu'il souhaite voir érigé en sous-préfecture. M. Koué Bi Troli, chef de Séitifla, pour sa part, lance un appel à tous pour bâtir la sous-préfecture.

Christian Dallet
Envoyé spécial

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