jeudi 16 août 2007 par Le Nouveau Réveil

Dans le cadre de la tournée effectuée dans le département de M'bahiakro, le secrétaire général du PDCI-RDA était le lundi dernier à Kouassikro, village du délégué départemental, le maire Kouadio Kpli Kouassi Delphin. Dans ce village, tout comme dans les autres localités où il est passé, les militants sont sortis très nombreux pour l'accueillir. Parlant au nom des sections de Kouassikro et Adi-Apikro, M. Koffi Kouakou Maxime a dit la gratitude de toute la population au Pr Djédjé Mady. "L'appel pour la bataille en vue de l'élection du Président Henri Konan Bédié a été entendu ici à Kouassikro. Nous prenons l'engagement de tenir notre promesse de nous engager aux côtés du Président Bédié pour la reconstruction de la Côte d'Ivoire. Nous nous engageons inlassablement pour son retour au pouvoir", a-t-il soutenu. Pour sa part, le délégué départemental Kouadio Kpli Kouassi Delplin a demandé aux militants de toujours rester mobilisés. "Je vous remercie pour l'accueil chaleureux. Je vous transmets les salutations du Président Bédié. Il m'envoie vous saluer et vous dire "yako" pour tout ce dont vous avez souffert. Nous savons la souffrance que vous avez endurée. Vous avez perdu des êtres chers, des biens, vous avez souffert dans notre c?ur et votre esprit", propos du secrétaire général du PDCI-RDA, compatissant à la douleur subie par les populations de Kouassikro. Poursuivant, il a demandé aux militants du PDCI-RDA de se préparer pour la victoire du Président Bédié. "() Partout, il n'y a que deuil, larmes, sang versé, la mort. Le PDCI-RDA et ses militants n'ont pas le droit de baisser les bras. Le Président Bédié et le PDCI vous demandent d'apprendre à pardonner, à reconstruire le pays, à vivre ensemble. () Ceux qui viendront vous dire que le PDCI n'a rien fait, demandez leur ce qu'ils ont réalisé en 7 ans. La mort, la souffrance, l'enrichissement illicite, voilà ce qu'ils ont réalisé", a dit Djédjé Mady à Kouassikro.
Le dernier meeting à M'bahiakro
C'est au centre culturel de M'bahiakro que le secrétaire général du PDCI-RDA a eu sa dernière rencontre avec les militants de son parti. L'enceinte du centre culturel s'est avéré très exigüe pour contenir les militants venus de toutes les contrées de la commune pour écouter le "général". Au nom de tous les militants, le délégué départemental, Dr Kouadio Kpli Kouassi Delphin, maire de M'bahiakro, a remercié le Pr Djédjé Mady pour sa visite dans le département. "Vous êtes venus, vous avez vu. Merci à vous d'avoir effectué le déplacement jusqu'à nous. () M'bahiakro réclame une évaluation juste, transparente et ouverte à tous. M'bahiakro veut la paix mais une paix durable, une élection transparente, juste et ouverte", a-t-il soutenu. Il a en outre donné cette assurance au secrétaire général. "Ces militants savent parfaitement faire la différence entre le mensonge, la roublardise et la vérité. Car Affi N'guessan et le FPI peuvent tout promettre comme le prix du kilogramme de cacao à 4000F, nous sommes sereins parce qu'il y a matière à comparaison () Affi N'guessan peut passer mille jours dans notre département pour distribuer des billets de banque, le PDCI-RDA gagnera", dixit le délégué départemental. Le n°2 du PDCI-RDA a invité les militants à se préparer pour les élections. "Préparez-vous à aller aux élections quand les conditions seront réunies. Préparez-vous à réagir si on doit aller aux élections sans que les conditions ne soient réunies. Parce qu'on veut aller à des élections propres, où le vaincu félicite le vainqueur, dans des conditions acceptées, admises par tout le monde. Je sais que vous êtes prêts pour voter le PDCI () Si vous voulez la guerre et la mort, votez le FPI. Le choix est clair entre la vie et la mort, entre la paix et la violence". Propos du secrétaire général du PDCI-RDA. Poursuivant, il a expliqué aux militants de M'bahiakro, le sens de la volonté du chef de l'Etat de faire les élections en décembre prochain. "Il dit décembre parce que la loi lui fait obligation d'aller aux élections au plus tard en décembre. Le pays étant réunifié, son mandat étant terminé, il a l'obligation d'organiser les élections, voilà le fond de sa pensée. C'est une position qui fait part des dispositions de la loi. Hors, la crise que nous vivons n'est pas légale. C'est une crise politique. Est-ce parce que les 90 jours sont passés, si les conditions ne sont pas réunies, qu'on doit aller aux élections qui doivent nous amener, encore des palabres ? Nous avons à choisir. Mais Laurent Gbagbo, lui, tire profit en disant je veux aller aux élections, les autres disent non. Mais on restera vigilant", a-t-il dit.
Paul Koffi
Envoyé spécial

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