vendredi 24 août 2007 par Le Nouveau Réveil

Le samedi 18 Août dernier au quartier Jean-Baptiste Mockey, s'est tenue la cérémonie de sortie officielle du Groupe de mobilisation et de soutien aux actions du PDCI-RDA et de son président Henri Konan Bédié. Dont le bureau exécutif dirigé par Mme Yao Eyou Yvonne a été investi par le parrain Jean-Michel Moulod, député-maire de Grand-Bassam et président du groupe parlementaire PDCI. M. Aby Raoul, secrétaire de section, membre du bureau politique du PDCI était le président de la cérémonie. Qui a, d'ailleurs, vu la présence d'éminentes personnalités du parti telles que M. Boa Amoakon Edjampan Thiémélé, les députés Yao Ettien de Taabo, Gbéglé Maurice d'Oumé Konan Alla de Botro. Après les mots de bienvenue du président du comité d'organisation, M. Jacques Tanoh Konan, l'intervention de M. Flé Jacques, secrétaire de section (qui a invité le GMSA a faire montre en permanence de sa capacité de mobilisation) et celle du délégué Assemien Amon Léon qui a présenté sa délégation qui compte 24 sections avec 212 comités de base, le président de la cérémonie, Aby Raoul a interpellé les cadres du PDCI quant au financement des activités du parti : " Le parti n'est plus au pouvoir. Il faudrait que tous les cadres sortent du bois. Qu'ils apportent leur talent, leur disponibilité, leur énergie leurs ressources financières et matérielles pour aider notre parti à revenir au pouvoir ". Mais avant, il a rendu hommage aux femmes de Marcory pour leur engagement et leur fidélité au PDCI. Monsieur Boa Amoakon Thiémélé invité surprise a dit, à son tour, être là pour défendre une cause, ramener le président Bédié au pouvoir : " Pour que le soleil se lève, il faut que le FPI soit battu aux prochaines élections " a-t-il terminé. Mme Yao Eyou a dit l'engagement du GMSA-PDCI à soutenir le président Bédié. Le dernier à prendre la parole était le parrain de la cérémonie, le président Jean Michel Moulod. Après son meeting mémorable de Fresco, à Marcory, il a tenu en halène les militants à qui il a injecté une bonne dose de ferveur militante. Après avoir rendu hommage aux pionniers du parti à Marcory (Feu Foulé Eti, feu Gnandri Nestor, feu Jean-Baptiste Mockey, feu Azo Joseph, M. N'Guessan Michel, M. Adjahou N'Guessan, Séry Koré, Dick Joséphine, Aka Yvone) et démonté le FPI, il a "vendu" le programme de développement de son cheval gagnant, le président Henri Konan Bédié.
Le FPI : un mirage dangereux
Au cours de son intervention, le président Jean-Michel Moulod n'y est pas allé avec le dos de la cuillère pour dénoncer les contradictions du parti au pouvoir, qui a servi aux Ivoiriens des montagnes d'illusions, la misère, la guerre et les déchets toxiques : " Avec le FPI au pouvoir, si vous ne mourrez pas de faim, si vous ne mourrez pas assassiné parce que vous êtes un opposant, si la guerre ne vous a pas tué, ce sont les déchets toxiques qui vont vous emporter. Ils gèrent le pays comme ils sont venus au pouvoir : de façon calamiteuse " a-t-il assené. Avant de démontrer que le FPI et sa refondation sont un mirage dangereux avec des projets irréalisables parce qu'irréaliste (Magnifica. A.S, AMU, école gratuite, etc.) Les refondateurs, selon lui, ont oublié le peuple et " vivent dans un luxe si insolent, qu'avec eux on se croirait dans un autre pays ". Il a donc invité les militants à " mettre fin [à tout cela] pour revenir à la Côte d'Ivoire du progrès pour tous et du bonheur pour chacun ".
Les 12 travaux de l'éléphant d'Afrique
L'ambitieux programme de développement et de modernisation de la Côte d'Ivoire du président Henri Konan Bédié a été passé au peigne fin par le député-maire Moulod. Programme injustement interrompu par le coup d'Etat de 1999 " dans lesquels les opposants d'hier ont voulu trouver un acte démocratique et salutaire ". Il s'agit entre autres de : " La modernisation de la plate-forme aéroportuaire, la construction des centrales thermiques AZITO et CIPREL pour la fourniture d'électricité, le train urbain l'extension du port autonome d'Abidjan, le 3e pont devant relier Marcory à la Riviera etc ". C'est pourquoi, l'orateur a terminé en disant : " Bilan contre bilan, le PDCI ne baissera jamais la tête devant le FPI "

François Konan

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