lundi 27 août 2007 par Notre Voie

La cérémonie d'ouverture de la célébration des valeurs du patrimoine culturel bhété, en l'occurrence la chanson et la danse a eu lieu, samedi, à la place Laurent Gbagbo de Gagnoa. Les différentes autorités administratives et politiques de la région qui conduisaient ce rendez-vous, ont apprécié vivement l'avant-goût des recettes que leur promettent les ensembles des sous-préfectures de Gagnoa, Ouragahio, Bayota, Guibéroua et Gnagbodougnoa qui sont en compétition.
La délégation de Sinématiali à ce festival, constitue la principale curiosité. A la tête de cette délégation pressentie comme la crème de la 2ème édition du Festival de la danse et de la chanson du monde bhété, l'on note Laurent Dona Fologo, président du Conseil économique et social (CES). Le parrain de la manifestation a fait remarquer qu'avec la participation des siens à cette fête, il entend manifester sa solidarité au peuple bhété : Mes liens personnels avec le peuple bhété datent de très longtemps. Ils remontent aux années 50, précisément en 1958, à Bogrégnoa où je me rendais régulièrement chez mon ami Henri Goudé pendant les grandes vacances?.
A propos de cette 2ème édition, LDF a relevé qu'elle se déroule sous le signe de la victoire et de l'espoir, grâce, a-t-il précisé, au président de la République, Laurent Gbagbo, qui a eu l'humilité et le courage de discuter avec ceux qui lui en voulaient terriblement. Selon toujours le parrain, le président Gbagbo a eu le mérité d'aller chercher la paix à Ouagadougou depuis le 4 mars 2007. Et c'est cette démarche qui a engendré, a poursuivi le parrain Fologo, La flamme de la paix?, le 30 juillet 2007 à Bouaké. En guise de conclusion, le président du CES a adressé ses vives félicitations au Conseil général de Gagnoa et au Comité d'organisation du Festival qui consacrent leurs efforts à la promotion de la culture.
Abondant dans le même sens, le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Comoé Kouadio, président de la manifestation, a loué les grandes qualités du président Fologo qui a accepté de soutenir les valeurs culturelles.
La culture est le facteur le plus déterminant en matière de développement durable et intégral. L'exemple des
dragons? d'Asie doit absolument inspirer nos pays sous-développés. Comme l'Asie, nous devons cultiver les valeurs endogènes de notre patrimoine culturel de façon rationnelle, en combinaison avec les valeurs exogènes. C'est à ce prix que nous réussirons le pari du progrès et de l'épanouissement social?, a-t-il dit.
Le festival de Gagnoa marche dans la voie indiquée par le ministre de la Culture. C'est ce qu'a souligné, à son tour, Jean-Baptiste Gnahoré, président du Conseil général de Ganognoa, initiateur de cette rencontre culturelle. Nous n'avons ni peur ni honte de ce que nous sommes?, a-t-il fait remarquer. Puis, répondant à ses détracteurs qui lui reprochent de dilapider les fonds du Conseil en organisant des séances d'amusement inutile, Jean-Baptiste Gnahoré a martelé que ceux qui agissent de la sorte sont des gens qui ignorent la dimension culturelle du développement.
Ce 2ème Festival de Gagnoa a démarré une parade des invités venus des départements de Sinématiali (nord-Côte d'Ivoire), d'Oumé, d'Issia et de Daloa. Elle a duré 3 heures.
La présence de ces régions à cette édition, a soutenu Etienne Boti Koudou, directeur général du Festival, est un véritable signe d'intégration sociale et de solidarité vraie.

Azo Vauguy Envoyé spécial à Gagnoa

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023