Ganhoué, village centre de près de 2000 habitants, situé à 26km à l'ouest de Touba, a reçu le mercredi 22 août 2007, un hôte de marque. Le ministre des Infrastructures économiques, M. Patrick Achi. Parrain de la sortie de la génération "puissance guêfêni" (Ndlr : puissants petits piments), le ministre et sa délégation composée des autorités locales à Touba et des chefs traditionnels venus du pays Akyé ont été accueillis dans une folle ambiance. Fanfare, chants et danses ont célébré l'arrivée du ministre à Ganhoué qui se trouve être le village de M. Koné Mahamadou, premier président national de la JPDCI et conseiller du ministre Patrick Achi. Devant un parterre d'hommes, de femmes, de jeunes auxquels se sont joints la chefferie et les dignitaires religieux, l'honneur est revenu au 4ème adjoint au maire de Ouaninou, M. Touré Vamou, de souhaiter la cordiale bienvenue au ministre. Il saisira l'occasion pour formuler des doléances. Entre autres la résolution du problème d'eau, la réhabilitation des routes et du centre de santé. A sa suite, Sanogo Karamogoba, secrétaire général et porte parole de la génération "Puissance guêfêni" a rendu un vibrant hommage à Patrick Achi. " Votre arrivée restera gravée dans notre mémoire car notre rêve est devenu réalité. Merci d'être venu. Vous avez promis l'eau avant votre arrivée, vous avez tenu promesse. Vous êtes un homme de parole. Vous êtes, comme on dit chez nous, un "akandi". Les enfants de Ganhoué me chargent de vous dire qu'on est ensemble pour toujours ", a-t-il dit. Avant de souhaiter ensemble avec le ministre, la réalisation d'un projet de développement pour Ganhoué. Nanan Dodo Didas, secrétaire général de l'association des rois et chefs traditionnels de Côte d'Ivoire qui conduisait la délégation des chefs accompagnant le ministre a salué la grande mobilisation des populations. Il a rendu hommage à "son" fils Patrick Achi qui ?uvre pour les populations dans toutes les régions du pays. "Il n'est pas un ministre local. C'est un ministre national", a-t-il laissé entendre. Nanan Dodo rendra également hommage à Koné Mahamadou, fils de Ganhoué, collaborateur du ministre Patrick Achi et cheville ouvrière de l'organisation de la cérémonie.
Patrick Achi rassure
les populations
Prenant la parole sous une fine pluie bénissant la cérémonie, le ministre Patrick Achi a dit toute sa gratitude à ses parents de Ganhoué pour l'accueil chaleureux. " Vous avez pris une lourde responsabilité en me choisissant comme parrain. J'exige beaucoup. Je demande beaucoup et je ne suis jamais satisfait de ce qu'on a fait ", s'est-il d'entrée adressé à ses filleuls. A ces derniers, il poursuivra pour faire des recommandations. Il les invitera d'abord à venir souvent au village et non à se rassembler seulement à Abidjan. Ensuite, Patrick Achi appellera ses filleuls au travail. Pour lui, il est inconcevable qu'il y ait autant de terre au nord et que l'on parle de misère et de pauvreté. " Nous allons faire de très grandes choses à Ganhoué ", s'est-il confié à eux non sans leur demander le respect des parents. Répondant aux doléances, le ministre dira que le problème de l'eau sera réglé dans un mois avec de nouveaux forages depuis Ouaninou. Il offrira pour le centre de santé des médicaments d'un coût d'environ 500.000 Fcfa. "La route, j'en fais mon affaire", a-t-il aussi rassuré la population. Avant d'annoncer qu'il mettra en place avec ses filleuls une coopérative des jeunes et une autre pour les femmes pour amorcer des actions de développement à Ganhoué. Patrick Achi, après avoir été fait chef et baptisé Vakossa Diomandé, du nom de l'actuel chef, a ensuite inauguré le château d'eau, symbolisant le retour de l'eau à Ganhoué. Peu après, il inaugurera la place Patrick Achi située à proximité de la résidence de M. Koné Mahamadou. Enfin, il fera son entrée dans la mosquée bicentenaire (elle a 260 ans d'existence) pour recevoir les bénédictions des dignitaires religieux. Une première pour un non musulman. Mais avant ces différentes étapes, Patrick Achi a procédé au baptême de la génération. "Votre génération s'appelle génération Patrick Achi. C'est la génération du travail Notons que le 22 août 2007, une nouvelle page s'écrit pour Ganhoué et ce sont ces jeunes-là qui vont l'écrire", a-t-il conclu.
Diarrassouba Sory