"Ensemble pour la République " est un mouvement politique qui veut ?uvrer pour la cohésion sociale entre tous les peuples de Côte d'Ivoire. Pour gagner cette bataille de la stabilité interethnique, EPR a donc entrepris de parcourir la Côte d'Ivoire pour sensibiliser les populations à cet effet. Ainsi, du 3 au 5 août derniers, ce mouvement présidé par Gnagno Kadji Adolphe a sillonné les sous-préfectures de Bayota et Ouragahio pour instruire les autochtones Bété et la communauté allogène Baoulé sur les objectifs de EPR et les sensibiliser sur les bienfaits de la cohésion sociale. L'autre objectif de ce déplacement était d'expliquer aux populations venues du centre pourquoi il est important pour chaque ivoirien d'adhérer à la politique du président Laurent Gbagbo. A Bayota, première étape de cette tournée, la délégation de EPR a pu s'entretenir avec la communauté baoulé dont le chef central est Monsieur Konan Célestin Peter. Au cours des échanges, le président de "Ensemble pour la République", a estimé que la communauté Baoulé a été longtemps victime d'intoxication et de désinformation. A l'en croire, certaines mauvaises langues ont pendant longtemps fait croire aux baoulé qu'ils seraient expulsés de la zone cacao et caféïcole si le président Laurent Gbagbo accédait à la magistrature suprême. Ce qui a fini par créer un climat de suspicion généralisée entre Bété et baoulé dans toute la région du centre-ouest. Mais selon M. Kadji Adolphe, le temps a fini par confondre les détracteurs du chef de l'Etat puisque depuis plus de cinq ans qu'il est à la tête de la Côte d'Ivoire, les communauté baoulé n'ont pas été victimes d'ostracisme comme l'avaient prédit ceux qui voulaient discréditer Laurent Gbagbo. Il a donc invité les ''frères'' baoulé à contribuer à la réélection du Président de la République en adhérant massivement au programme de gouvernement de la refondation. Pour ce qui est des objectifs de EPR, Kadji Adolphe a expliqué à ses hôtes que le mouvement qu'il dirige vise essentiellement une Côte d'Ivoire de paix, d'entente et de convivialité interethnique. Pour Konan Célestin, chef central des Baoulé de Bayota, l'initiative est belle et est à saluer. Toutefois, la communauté baoulé a souhaité que la même démarche soit entreprise en direction des bété et surtout des jeunes. Une transition toute faite pour aborder le chapitre des conflits fonciers. Sur le sujet, le président de EPR, après avoir écouté les complaintes de ses hôtes, leur a demandé dorénavant de s'entourer de toutes les garanties légales avant l'acquisition de terres. Après Bayota, la délégation de EPR a mis le cap sur Kpapékou dans la sous-préfecture de Ouragahio. Là-bas, le message délivré et les réactions qu'il a suscitées ont été les mêmes. Mais notons que pour cette étape, EPR a bénéficié du soutien du ministre Kadet Bertin.
Mireille Abié