vendredi 31 août 2007 par Notre Voie

Le séjour de M. Affi N'Guessan dans le département de M'Bahiakro tourne au défi aux longues distances et aux routes qui ne le sont que de nom. Mais les populations adhèrent au message d'espoir.
Sachez que votre déplacement n'est pas vain. Ce que vous et nous allons faire aujourd'hui, permettra au FPI d'aller de l'avant parce que nous posons sur du roc, les fondations de notre très cher parti dans ce village de Fêtessou. Les vents, les pluies et autres catastrophes ne prévaudront pas contre cet édifice politique que nous allons construire . M. Fulgence Kouassi, secrétaire général de la section FPI du village de Fêtessou ne croyait pas si bien dire à l'occasion du séjour du président du FPI dans son village, le mercredi dernier. Et l'accueil a été à la hauteur de l'espoir que la population place dans le FPI. Environ 40 jeunes filles choisies dans les 12 villages et campements satellites qui composent la section avec Fêtessou, ont offert un beau ballet à l'assistance. Affi N'guessan est l'homme qu'il nous faut pour le changement. Son arrivée sème la joie en nous. Affi N'Guessan devant nous, c'est la lumière et la joie. Avec lui, tout devient possible , chantent-elles dans de beaux mouvements d'ensemble. En présence de tous les chefs et leurs notables qui ont accompagné les bureaux des différents comités de base, à ce rassemblement.
Le village est situé à 38 Km de M'Bahiakro, au bout d'une mauvaise route, dans le pays Sondo-Abê. Il n'a été loti que depuis un an, il possède une école de six classes dont seulement trois sont construites en dur et n'a pas l'électricité. La pompe hydraulique qui permet d'avoir l'eau potable, marche avec peine. Ici, presque toutes les maisons sont construites en banco.
Comme a tenu à le souligner la porte parole de la communauté villageoise, la visite d'Affi N' Guessan est la première d'un responsable de parti dans le village. Il promet donc que les populations n'oublieront jamais cette marque de considération qui a poussé le président du FPI a braver les mauvaises pistes pour venir jusqu'à eux. Non seulement le FPI est implanté dans nos villages, mais il est écrit avec de l'encre indélébile dans nos c?urs et nos mémoires. Celui qui nous insultera, nous critiquera ou nous menacera, ne fera qu'augmenter notre amour pour le FPI. Monsieur le président, soyez sans crainte car vous avez ici une population nombreuse et forte qui vous soutient et qui est prête à se battre loyalement et démocratiquement pour la victoire du FPI aux prochaines élections générales. Nous ne vous décevrons jamais et jamais. Nous sommes ici pour le FPI et nous ferons ce que notre parti nous demandera , a insisté le SG, sous les applaudissements du nombreux publique.
Accueil similaire dans le village d'Akpouéboué, avec une grande mobilisation des fils et filles du village dont certains sont venus de loin pour vivre l'évènement. Chants et danses, tamtam parleur, réjouissance populaire, ont marqué l'arrivée du président du FPI. Avec celui de village hôte, ce sont les comités de base de six villages qui ont effectué le déplacement pour rencontrer le président de leur parti.
Comme dans tout le pays Sondo Abê, les réalités sont les mêmes que ceux du village précédent. Et les villageois longtemps oubliés par les différents pouvoirs qui se sont succédés à la tête du pays et du département, placent leur espoir dans le FPI pour sortir de cette léthargie. D'où la grande joie qui anime les c?urs et éclaire les visages à l'occasion de cette visite.
Il n'en a pas été totalement de même à Kouassikro, premier village visité dans la journée. C'est le village natal de M. Delphin Kouassi Kpli, maire de la commune de M'Bahiakro et pharmacien installé à Divo depuis de longues années. La mobilisation de la population pour recevoir le président du FPI ce matin du mercredi 29 août, tarde à se mettre en place. Peu à peu toutefois, les habitants arrivent et la foule se fait plus importante. Elle est composée des habitants des villages de N'djorékro, Agbokro, Boyakro et Tchimissi dont le comités de base FPI seront présentés au président du parti pour investiture.
Kouassikro a encore à l'esprit, le discours tenu par Djédjé Mady lors de son séjour dans le village, en compagnie du maire, le 13 août dernier. Selon l'envoyé de Bédié qui avait animé un seul meeting dans le département, le FPI serait incapable de résoudre la crise qui provoque de nombreux décès. Gbagbo et son petit se sont retrouvés à Bouaké, je ne sais pas quelle cérémonie ils sont allés faire là-bas, et ils disent que la guerre est finie alors que lors de mon passage à Totodougou, les rebelles m'ont arrêté. J'ai passé plus de deux heures là et j'ai dû appeler à Abidjan, à Bouaké, partout. La guerre n'est pas finie , s'est-il insurgé selon les témoins, avant d'affirmer que les élections ne sont pas possibles parce que les préfets et sous préfets ne sont pas encore installés.
Très agité au dire des témoins, Djédjé Mady avait soutenu devant les villageois que ce que vous devez savoir, c'est que Gbagbo n'a rien fait. Avec lui, c'est la souffrance et la désolation. IL détruit tout ce que le PDC a construit . Estimant que le fils Bédié est venu pour mettre la joie au c?ur de tous, le secrétaire général a, toute honte bue, invité la population à rester mobilisée pour remettre Bédié au pouvoir dans trois mois. Une incohérence qui n'est pas passée inaperçue aux yeux des villageois. Comment peut-il nous dire que les élections ne sont pas possibles et, dans le même temps, nous demander de nous mobiliser pour porter Bédié au pouvoir dans trois mois ? Comment pourrons-nous le faire s'il n'y a pas d'élection ? , s'est interrogé un jeune villageois présent sur site du meeting du président du FPI. C'est au même endroit que le maire avait rassemblé les villageois pour que Djédjé Mady leur livre son discours incohérent.
Malgré cette campagne honteuse qui n'a convaincu que ceux qui voulaient l'être, la rencontre d'Affi avec les populations du secteur a été fructueuse. Même les danseuses d'Adjanou, toutes vêtues de blanc, étaient de la partie.
Au nom de la section de N'Djorekro et Kouassikro, M. Thomas Kouassi a revendiqué huit comités de base dont un de l'OFFPI. Grâce au travail abattu par l'ancien député Dominique Baudouhat , a-t-il tenu à préciser. Il a également déclaré que la volonté des populations de venir au FPI, existe bel et bien mais il regrette le manque total d'animateur capable de déployer autant de moyens que ceux du PDCI.
M. Baudouhat a insisté auprès des villageois pour qu'ils tournent la page du PDCI dans la région. Vous connaissez le vin de palme. Au début, il est succulent. Mais il tourne au aigre avec le temps. Il en est ainsi pour le PDCI. Ce parti a vieilli et est devenu aigre, impropre à la consommation. Trouvez d'autres palmiers pour un vin de palme neuf , a-t-il lancé. A sa suite ; Mme Madeleine Dodo Akissi a estimé que si le PDCI a été fait avec du sang humain, il est certain que celui de bon nombre de ses parents dont son propre père y a contribué. Mais aujourd'hui, le PDCI est mort.
Comme partout où il passe, le président du FPI a distribué des vélos aux SG de base pour leur permettre de mieux sillonner les villages et campements, ainsi que de ballons et des T-shirts.



Paul D. Tayoro envoyé spécial

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