samedi 1 septembre 2007 par Notre Voie

Un meeting pour couronner un mois entier d'efforts et de contact direct avec les populations du N'Zi-Comoé. Le rassemblement de ce dimanche à M'Bahiakro prendra les couleurs d'un défis.
Insolite. En plein milieu de la voie principale de M'Bahiakro, une grande banderole annonce le séjour d'une semaine du président du FPI dans le département. Et le meeting de clôture qui va couronner son passage. Depuis plus d'une semaine, les gens vont et viennent. Ils lisent et sont situés. Et la banderole est toujours en place. Personne ne songe à la détruire. Dans un passé pas encore récent, une telle chose était impossible. On ne pouvait même pas prononcer le nom du FPI dans certaines familles. Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous le pont et la tournée d'une semaine que le président de FPI a passée dans le département, a montré que le vent a vraiment tourné.
Dans le département de M'Bahiakro, Affi N'Guessan a fait 21 meetings et visité autant de villages. Celui de demain dimanche qui aura lieu dans le stade municipal de la ville, sera le 22ème. Il permettra au président Affi de jauger la capacité de mobilisation de ses hommes sur place, et de voir comment les mentalités ont évolué vis- à- vis du FPI. Chaque village a désormais son comité de base FPI. Au vue de l'engouement et l'enthousiasme qui a entouré les visites du président du FPI sur le terrain, il n'y a pas de doute que le succès enregistré à Daoukro sera réédité. Ici, des tribus entières, oubliées par le parti qu'elles ont adoré pendant 40, ans se sont réveillées et demandent des comptes. Dans tous les villages, les populations ont demandé à Affi N'Guessan d'accepter d'être leur porte- parole auprès du président Gbagbo à qui elles se confient désormais pour espérer sortir de leur léthargie.
Plus que tout, la situation de la tribu Sondo est pitoyable. Une région où on trouve de nombreux villages dans lesquels aucun enfant n'est scolarisé et où l'école la plus proche se trouve à plus de 20 Km. Sans eau potable ni centre de santé. Inutile de parler de l'état des pistes et de l'électricité. On se souvient à M'Bahiakro qu'au cours d'un conseil général, il avait été reproché au président Gbagbo d'électrifier les villages. Les témoins rapportent que, selon Eugène Assalé Kofi qui a parcouru des villages pour se faire entendre sur ce sujet, l'électricité est une mauvaise chose pour les villageois. Regrettant devant eux la belle époque des clairs de lune, il les avait mis en garde contre les factures à payer.
Mais devant Affi N'guessan, les populations ont amèrement regretté d'avoir servi des gens qui se sont servis d'elles sans jamais se soucier de leur bien être. La collision du PDCI avec les rebelles aidant, elles ont définitivement tourné le dos au passé. Ce mouvement est cependant plus perceptible dans les villages qu'en ville où certains préjugés ont la peau dure. Mais selon les militants du parti d'Affi, le FPI avance bien. Le parti a initié une politique de proximité et cela nous va droit au c?ur. Le rassemblement de dimanche va connaître beaucoup de succès parce qu'il y a eu des précédents. Le président Affi est déjà venu deux fois ici et aujourd'hui, grâce aux actes posés par le président Gbagbo, la population a pris conscience. Le meeting connaîtra un succès effectif , affirme M. Koffi Konan, secrétaire de la section d'Allangbassou. Il promet une bonne mobilisation de la population.
Mme Blandine Tanoh Adjoua, ménagère, laisse éclater sa joie à l'idée d'un meeting du FPI à M'Bahiakro. Je suis militante du FPI, je soutiens le président Gbagbo qui fait beaucoup pour la Côte d'Ivoire , déclare-t-elle dans la langue locale. Même le vieux Nicolas Kassi Koffi, bien que militant du FPI, se promet d'être présent à ce meeting si ses forces lui en donnent la force. Il traverse en effet, une période de convalescence.
Après le succès de Daoukro, M'Bahiakro attend son meeting. Nul doute que le président Affi N'Guessan rappellera aux uns et autres, leurs responsabilité dans les objectifs de développement, étant entendu qu'ils ne peuvent être atteints que dans le cadre d'une politique comme celle du FPI. Là-dessus, on peut se demander si les responsables du PDCI, dans les régions, aiment leur patrie et y sont attachés. Gageons qu'après avoir sonné la fin de ces politiciens égoïstes et sourds à la détresse des populations, il offrira sa personne au N'Zi-Comoé, pour conduire le leadership de cette région. Chers parents, j'ai fait mes preuves. Je suis prêt , avait-il lancé à Daoukro. Cette réalité est toujours de mise.

Paul D. Tayoro(envoyé spécial)

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