Initialement prévues pour novembre prochain, les 39èmes assises de l'Union internationale de la presse francophone (Upf) auront en définitive lieu du 1er au 8 décembre 2007.
Ainsi, en ont décidé Georges Gros, secrétaire général de l'Upf et le comité d'organisation desdites assises au terme des audiences que leur ont accordées le président Laurent Gbagbo, le Premier ministre Guillaume Soro, et le ministre de la communication. Dimanche dernier, donc, au cours d'une conférence de presse, à la Maison de la presse, au Plateau, Georges Gros a fait le point de son séjour en terre éburnéenne. Séjour qui, a-t-il dit, s'inscrit dans les prérogatives qui sont les siennes. Nous sommes venus en Côte d'Ivoire, car il est un pays dans lequel l'Upf a des racines profondément enterrées , a confié d'entrée de jeu, Georges Gros, avant de donner les raisons du report des 39è assises de son organisation. J'ai souhaité disposer d'un peu plus de temps pour mieux préparer ces assises. J'ai été confirmé dans ce souhait par le ministre de la communication. Car, je veux que le maximum de confrères viennent en Côte d'Ivoire. Et comme on le sait, le temps que prennent les formalités administratives, la date a tout simplement été décalée. C'est la seule raison du report , dixit Georges Gros. Poursuivant, le secrétaire général de l'Upf a dit avoir senti de la part des autorités ivoiriennes, à savoir, le président de la République et le Premier ministre, la volonté de tout faire pour la réussite totale de ces assises dont les enjeux sont multiples. Aux préoccupations des confrères, le conférencier n'est pas allé par quatre chemins. Le budget dudit congrès francophone s'élève à 800 millions de Fcfa, environ. Ces assises qui envisagent de renforcer le sentiment de confraternité entre les journalistes francophones sont la troisième du genre en Côte d'Ivoire. Elles ambitionnent réunir plusieurs centaines de journalistes d'une cinquantaine de pays que compte l'Upf. Notons que Georges Gros qui a séjourné à Abidjan depuis le 05 septembre dernier, a quitté la Côte d'Ivoire, hier. Cela, non sans avoir interpellé les journalistes quant à l'observation des règles déontologiques et, crié son ras-le-bol devant les cas flagrants d'atteinte à la liberté de la presse que sont les affaires Guy-André Kieffer, Jean Hélène, etc.
Eric Djé Blé