mardi 11 septembre 2007 par Le Front

Les chauffeurs n'ont pas baissé les bras dans leur combat de protestation contre les hausses intervenues dans leur secteur, notamment sur le permis de conduire. Samedi dernier, ils se sont retrouvés pour mettre à jour leur combat et rechercher les voies et moyens pour l'amélioration des conditions de vie du chauffeur professionnel et son insertion sociale.


D'entrée de jeu, le président du collectif des fédérations de syndicats des chauffeurs professionnels (CFSCP-CI) M. Diakité Yacouba, actuel président de la Fenascu-ci a condamné le syndicalisme alimentaire, une pratique de ceux qui ne pensent qu'à leur seul ventre. Puis, il a dénoncé les propos d'autres syndicats qui n'hésitent pas à accepter la hausse de permis de conduire en compassation de ce qu'ils vont recevoir en retour, sans même tenir compte de la situation sociale des différents processus ou des futurs postulants en cette période difficile. M. Diakité a souligné que toutes les manifestations de chauffeurs ne sont financées que par les chauffeurs, personne d'autre, a-t-il martelé, ne nous apporte un soutien quelconque, a avancé le président du collectif pour qui toutes les man?uvres d'intimidation ont échoué face à la détermination des chauffeurs à demander et obtenir une réduction des coûts dans leur section. Le SG du Synemae-ci, M. Koné Tiéhoulé, a demandé à ces camarades de se réveiller. La lutte pour une meilleure condition de vie est à portée de main. Et pour atteindre ses objectifs, le Synemaeci qui ne recherche qu'un travail de qualité, et moins d'accident, s'alliera à tous ceux qui vont dans ce sens noble. Pour terminer, M. Koné a salué et remercié tous ceux qui ont pris le temps de venir les écouter afin de réaliser la victoire finale, le bien-être du chauffeur et des employés des auto-écoles.



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