mardi 11 septembre 2007 par Le Front

Portée devant la justice par les acteurs du sport automobile ivoirien, l'affaire Fisam ? Fisa a connu son dénouement, mercredi dernier. Le verdict de la justice est tombée tel un couperet.


La Fédération ivoirienne de sport automobile et motocyclisme (Fisam) de la présidente Kady Angelbert a été jugée illégale. C'est-à-dire que cette structure fonctionnait sans fondement juridique depuis sa création, dans l'esprit de sa génitrice, en 2004. En même temps que la décision judiciaire déboute la Fisam, elle rétablit la Fédération ivoirienne de sport auto (Fisa) dans tous ses droits. Précisons cependant que les dirigeants actuels de la Fisa attendent la grosse, afin de reprendre en main le sport auto et de redonner leur autonomie aux motos et motocyclettes restés sans activités du fait de Kady. Pour rappel, disons que Kady Angelbert avait regroupé les automobiles, les motos et motocyclettes au sein d'une même fédération baptisée Fisam, sans consulter, ni associer les clubs automobiles dont les responsables ne voulaient pas de cette fusion. Mais plus tard, 8 présidents de club sur les 10 légalement constitués, regroupés au sein d'un collectif, ont dénoncé l'existence illégale de la Fisam dont aucun document n'atteste la création. Ayant par la suite installé un comité de transition pour gérer la Fisa, mis en berne par Kady, au profit de la Fisam, le collectif a assigné la présidente en justice, afin de se prononcer sur l'existence légale de ces deux structures. Ce qui a été fait, la semaine dernière, au profit de la Fisa.



Alexis Kouahio

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