Le président du PDCI-RDA, Henri Konan Bédié ira-t-il effectivement à Dabou le 22 septembre prochain? Une menace réelle des sorciers qui se sentent aujourd'hui trahis par leur " fils ", le ministre Albert Kacou Tiapani, pèse sur cette visite.
Les ''psychologues'' de Débrimou, Vieil Aklodj et Akradjo sont aujourd'hui très remontés contre le maire PDCI de Dabou, Albert Kacou Tiapani. Leur courroux fait suite aux révélations faites par Le Matin d'Abidjan dans sa parution du lundi 10 septembre sur la mission secrète à eux confiée par le premier magistrat de la cité du Leboutou, dans le cadre de la visite qu'effectuera le 22 septembre prochain, le président du parti cinquantenaire dans cette localité. Ces "voyants de la nuit " ne comprennent pas que l'affaire soit mise sur la place publique par un journal, et mettent aujourd'hui au compte d'Albert Kacou Tiapani, cette fuite d'informations. Selon ces ''psychologues'', le maire n'aurait pas eu le "ventre profond", les exposant ainsi aux quolibets et autres récriminations des populations du Leboutou. En effet confie-t-on, depuis la publication de cet article, qui révèle ce que Bédié va véritablement chercher à Dabou, le téléphone de M. Tiapani n'a cessé de crépiter hier qui, pour marquer son étonnement, qui pour exprimer son indignation. Mais ce n'est pas la seule raison du courroux des ''100 psychologues'' qui seront convoyés des différents hameaux et villages du Leboutou. Une affaire d'argent les opposerait aussi à ce jour à celui qui les a tous ''cooptés'' pour le service. En effet, après un acompte qu'aurait perçu chaque "prêtre de la nuit", Kacou Tiapani hésiterait aujourd'hui à verser le reliquat du montant promis. Las d'attendre le paiement de la totalité de leurs dûs, les prestataires de service menacent de sortir de leur silence pour faire le grand déballage sur la mission secrète à eux confiée, ont révélé plusieurs sources concordantes, jointes hier dans le Leboutou. Nos informateurs au sein du comité d'organisation de la visite, révèlent que face à la menace, Bédié aurait intimé l'ordre à son ami de régler cette affaire au plus vite Aussi, indique-t-on, la sérénité ne serait plus de mise au sein des organisateurs depuis que cette affaire a été étalée sur la place publique. Celle-ci a fait place à la suspicion.
Maxime WANGUE