mardi 11 septembre 2007 par Le Matin d'Abidjan

Le comité de soutien aux actions du président Blaise Compaoré et aux accords de Ouagadougou, en collaboration avec le mouvement ''Deux millions de filles pour Gbagbo'' a organisé samedi dernier, un meeting en faveur de la paix à Koumassi. Ce rassemblement a eu pour objectif de consolider les solides rapports qui existent déjà entre les femmes burkinabè et ivoiriennes. Dans son allocution, le président du comité de soutien aux actions du président Blaise Compaoré et aux accords de Ouagadougou, Kima Emile, a demandé aux deux peuples frères de faire table rase du passé et de regarder désormais l'avenir. Parce que le processus de paix né de l'accord de Ouagadougou le recommande. D'ailleurs, il soutient que le peuple burkinabé a mûri et ne se laissera plus abuser par des aventuriers. " Le 28 octobre prochain au palais de la culture, nous dirons notre part de vérité au président de la république de Côte d'Ivoire au cours d'une rencontre historique. Le président Laurent Gbagbo aura beaucoup à nous enseigner ", a informé Kima Emile. Heureuse de participer à ce meeting, la présidente de ''Deux millions de filles pour Gbagbo'', la ministre Henriette Lagou, a une fois encore précisé que la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso sont deux pays frères indivisibles du fait des liens historiques qui les unissent. Elle invite ses s?urs ivoiriennes à soutenir les 35 associations de femmes burkinabès qui existent sur le sol ivoirien. "Les Ivoiriens dans leur ensemble doivent soutenir les actions du président Blaise Compaoré dont son rôle de facilitateur dans le dialogue direct démontre que l'Afrique est capable de résoudre elle-même ses problèmes", enseigne-t-elle. Henriette Lagou exhorte les femmes des deux pays à entreprendre une tournée de paix et de réconciliation à travers la Côte d'Ivoire aux fins d'accélérer le processus de paix en cours. Au nom des femmes burkinabè, Mme Zoungrana Madeleine a pour sa part salué la clairvoyance dont a fait preuve le parrain de la cérémonie, le ministre Désiré Tagro lors des négociations de Ouagadougou. Désormais, les deux pays frères, suggère-t-elle, doivent sceller définitivement la paix et la réconciliation. Mme Zoungrana a enfin plaidé pour que cessent les tracasseries dont sont victimes leurs époux sur les routes. Notons que le ministre Désiré Tagro a été représenté par son directeur de cabinet, M. Globéi Jean François, qui a félicité les femmes ivoiriennes et burkinabè. Il leur a demandé de persévérer dans cette dynamique de paix.

FABRICE TETE

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