Interpeller le parlement ivoirien en vue de prendre des dispositions législatives à même d'endiguer la piraterie. Tel est le cheval de bataille du BURIDA.
Le Burida n'attend plus rester inactif. Ne rien faire est un silence coupable." Révèle Me N'Dri Claver, Avocat à la Cour et conseille, du bureau ivoirien du droit d'auteur. La piraterie ayant atteint un point culminant, le BURIDA a donc décidé de prendre le taureau par les cornes. Pour venir à bout du fléau, le bureau s'est donné un plan de travail qui va s'étendre à l'ensemble du territoire. La structure entend par exemple accroître son contrôle sur les maisons de pressage et de distribution. Les radios de proximité utilisant des CD piratés seront interpellées. Le Burida entend en plus accélérer au niveau du Parlement, le vote d'une loi sur la piraterie et sur le code de la propriété intellectuelle. "Et dans la loi qui sera proposée, annonce l'avocat, nous allons demander au juge d'éviter le sursis. Le vendeur et l'acheteur seront sévèrement réprimés." C'est en effet, une loi qui va marquer une rupture avec les textes précédents, depuis toujours décriés pour leurs caractères inadaptés à la lutte contre la piraterie. Mais en attendant que cette loi soit déposée sur la table des députés, les vendeurs de CD piratés qui pullulent aux différents carrefours abidjanais seront interpellés pour être conduits devant les tribunaux. Ils seront jugés sur la base de l'article 100 de la loi de 1993 qui réprime la piraterie. Mais bien avant cette série d'actions, le Burida intente une action en justice pour ce qui concerne la piraterie des albums de Magic System et Soum Bill. Puisque bien avant leur sortie officielle, quelques titres de ses productions étaient déjà sur le marché. "La fuite est sortie de nos rangs. On n'a pas été vigilant. "Avait alors déclaré Asalfo. Le Burida compte donc rencontrer tous ceux qui sont intervenus dans la réalisation de cet album.
G. Brence