La guerre est finie, le pays est réunifié. Aucune raison ne peut encore justifier un nouveau report des élections en Côte d'Ivoire. Dans cette perspective, le Pdci-rda est en mouvement. En attendant le grand jour des élections, nous avons rencontré le délégué communal Pdci de Cocody Nord Ouest. Le Dr Daniel Joseph N'guessan explique pourquoi de nos jours le choix du Pdci-rda et son président Bédié s'impose à la Côte d'Ivoire pour le bonheur des ivoiriens. Entretien
Dr N'Guessan, vous êtes le délégué communal de Cocody Nord-Ouest. Vous venez de suivre une grande cérémonie de l'Ufpdci ici à Yamoussoukro au cours de laquelle Mme Bédié a fait une importante déclaration. Quels sont vos sentiments ?
Avant tout, je tiens à dire merci au journal le ReBond pour tous les efforts consentis pour soutenir et accompagner le Pdci-Rda dans sa lutte permanente de retour au pouvoir d'Etat. Je vous félicite et je vous encourage. Revenant à votre question, je dirai que c'est un sentiment de joie et de fierté d'abord de me retrouver à nouveau sur la terre natale du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne et du Pdc-Rda. C'est aussi une fierté pour moi de participer à cette grande rencontre de l'Ufpdci présidée par la tendre et charmante épouse du président de notre grand parti le Pdci-Rda. Il faut surtout savoir qu'en tant que délégué, je suis avant tout un soldat de mon parti et toujours prêt pour le combat. Aujourd'hui (Ndlr : le samedi 29 Septembre 2007) nous sommes venus soutenir Mme Henriette Konan Bédié. La semaine dernière (Ndlr : samedi 22 Septembre 2007) nous étions avec le président Bédié lui-même à Dabou où nous avons écouté un message plein d'espoir de la part de notre président. Aujourd'hui en venant soutenir Mme Henriette Konan Bédié, c'est pour nous une grande joie parce que c'est une dame au grand c?ur, une dame de conviction. Nous avons coutume de dire que derrière un grand homme, il y a une grande dame. Nous disons Dieu merci parce que cette rencontre est une grande réussite, nous la soutenons et nous l'encourageons dans toutes ses actions.
Monsieur le délégué, un giga meeting le samedi 22 septembre dernier à Dabou, un grand rassemblement des femmes aujourd'hui samedi 29 ici à Yamoussoukro. Le Pdci, on peut le dire est en mouvement. Selon vous, qu'est-ce qui explique cette ferveur ?
Le Pdci est en marche, ceux qui avaient prédit sa mort n'auront que leurs yeux pour pleurer le jour des élections. Parce que le président Henri Konan Bédié, président du Pdci-rda, sortira gagnant de ces élections. C'est un homme de conviction et d'espoir. Ces différents mouvements dont vous parlez ne sont que le début. Plusieurs autres manifestations vont suivre. Beaucoup de meetings vont être organisés dans les différentes délégations pour permettre aux militants de toujours se retrouver et de communier non seulement entre eux, mais aussi avec le président Bédié. Parce que Bédié, les ivoiriens se souviennent, c'est le progrès pour tous et le bonheur pour chacun.
Monsieur le Délégué, on vous retrouve presque partout. Le samedi dernier vous étiez avec le président Bédié à Dabou, aujourd'hui samedi vous êtes avec Mme Bédié ici à Yamoussoukro et vous vous apprêtez à aller à Saioua où il est encore prévu un meeting que vont coanimer le secrétaire général Alphonse Djédjé Mady et le président du groupe parlementaire Pdci, le général, Ouassenan Koné. Alors, vous ne vous reposez plus, j'imagine.
Je ne me reposerai que lorsque le président Bédié sera au pouvoir. Donc comme je vous l'ai dit en tant que délégué, je suis un homme de conviction et je dois me battre sur tous les fronts. Que ce soit au Nord, au Centre, à l'Est, à l'Ouest ou au Sud, je serai toujours présent pour accompagner le président Bédié.
Il est vrai que vous êtes sur tous les fronts. Mais Cocody aussi, votre commune, n'en demeure pas moins un grand front. Car elle attire toujours la convoitise de tous les autres partis. Alors comment est-ce que vous vous y prenez ?
Nous restons sereins, parce que Cocody a toujours été une commune Pdci. Malheureusement nous avons perdu les élections municipales et législatives. Mais je suis convaincu qu'avec le travail que nous faisons, le travail de proximité, nous reviendrons aux affaires, nous allons récuperer tous les postes à Cocody. Donc ne vous inquiétez pas.
En définitive, qu'est-ce que l'on peut retenir au moment où votre parti le Pdci fait sa marche vers les élections ?
Ce qu'il faut retenir c'est que la marche du Pdci vers la plus haute marche du podium est irréversible. Le président Henri Konan Bédié a déjà donné le ton le samedi 22 septembre dernier à Dabou, il a tracé les sillons à travers la brillante lettre aux ivoiriens. Nous délégués et militants ne pouvons que rester dans ce ton. Je crois que les ivoiriens sont matures. Ils ont eu le temps d'observer et de pouvoir juger par eux-mêmes. A présent, ils sont capables de faire la différence entre l'époque du président Bédié avec le Pdci-rda et celle de nos jours. Sous le président Bédié, il n'a jamais été question de rébellion, de guerre, de partition du pays, ni de déchets toxiques encore moins de report répété des élections. Alors pour tout dire, les ivoiriens sont à même maintenant de faire la différence entre le régime du Pdci et celui des refondateurs. Le choix qui s'impose aux ivoiriens aujourd'hui, c'est celui du président Henri Konan Bédié qui est le seul capable de ramener la paix en Côte d'Ivoire et de redonner espoir aux ivoiriens.
Interview réalisée à Yamoussoukro par Nando Dapa