Depuis quelques jours, malgré des faits qui sont irréfragables, un groupe de journalistes tente de jouer les négateurs patentés des évidences. Ainsi donc, l`on tente de faire croire coûte que coûte à l`opinion nationale et internationale qu`IB a été bel et bien arrêté et que l`entretien téléphonique réalisé le jeudi 04 Octobre dernier avec les journalistes est une mise en scène. Des investigations ont permis de reconstituer les motivations et les dessous de cette propagation persistante de fausses nouvelles.
En effet, certains individus et membres des Forces Nouvelles ont approché les services de la Primature et de la Présidence ivoiriennes pour leur dire qu`IB préparait un coup d`Etat et qu`ils détenaient à cet effet tous les éléments d?information. Mais, grâce à des relais et réseaux, IB a pu être informé à temps et a dénoncé le complot qui était en préparation contre lui en vue de le faire mettre aux arrêts. Tel est le sens de sa récente déclaration écrite qui avait mis tout à l`eau et suscité la colère virulente de Wattao. Si malgré tout, les Forces Nouvelles ont réagi et tenté d`accorder du crédit à la rumeur, c`est tout simplement parce que les concepteurs du complot de l`auto coup d`État ont perçu la rondelette somme de cinq cent millions de FCFA au moins. Il fallait donc passer à l`action suivante. IB étant en liberté, aucun coup d`Etat n`ayant eu lieu, des émissaires des comploteurs se sont alors rendus à Cotonou, d`où ils ont ourdi leur cabale. Ils ont bombardé la Primature et la Présidence ivoiriennes de fax et de coups de téléphone en provenance de la capitale béninoise pour donner le scoop de l`arrestation d`IB. Ils ont même fait intervenir des individus à l`accent béninois qu`ils ont fait passer pour des policiers qui auraient arrêté IB et le détiendraient. C`est alors que l`information a été balancée à des rédactions ?bleu', la Primature ne voulant pas s`impliquer directement dans le coup en contactant des journaux acquis à sa cause. Si certains journaux ont vérifié avant de balancer l`information et ainsi découvert que le scoop était du bide et du bidon, tel n`est pas le cas du journal de ceux qui veulent rendre service à Wattao et à tous ceux qui ont escroqué la somme de cinq cent millions pour selon eux faire arrêter IB, en mettant des armes à sa résidence avec la complicité de certaines personnes locales. Mais, grâce à Dieu et à la vigilance des autorités du Bénin, leur coup mal ficelé n`a pas réussi, même s`ils tentent toujours de fomenter contre IB un autre coup dans le cadre de l`enquête de l'attaque du Fokker 1OO à Bouaké. IB est libre; malheureusement, les caisses de l`Etat ivoirien ont été ponctionnées d`au moins cinq cent millions de FCFA tandis que les escrocs courent toujours. Pour éviter d`être mis aux arrêts et dénoncé comme l'ex Président togolais S.E.M. Gnassingbé Eyadema l`avait fait pour des Ivoiriens partis lui vendre l`information d`un faux putsch, sans doute diront-ils demain, si IB reçoit des journalistes à Cotonou, que c`est son sosie ou quelqu`un ayant fait un lifting et non Monsieur Ibrahim Coulibaly lui-même. La presse ivoirienne mérite certes d`être respectée, mais IB est une personnalité dont l`arrestation ne peut faire l`objet d`un scoop d`un seul quotidien ivoirien. L'AFP, RFI, BBC, Reuters et bien d`autres médias existent pour être sur le coup. Pour mémoire, en Août 2003 à Paris, l`arrestation d`IB avait fait l`objet d`un communiqué du gouvernement ivoirien et donné lieu à des réactions des autorités judiciaires françaises. Ainsi, nous sommes convaincus que si IB avait été effectivement arrêté, il ne peut être dans son intérêt de le nier, car ce serait la meilleure façon d`être protégé. En définitive, avec les cinq cent millions de FCFA, au moins décaissés par la Primature, on est situé sur les intentions réelles de ceux qui propagent de fausses nouvelles et qui se coalisent pour mentir à Guillaume Soro et aux autorités ivoiriennes!
Fait à Abidjan, le 05 octobre 2007
Le Chef de Cabinet
Ben Rassoul Timité