lundi 8 octobre 2007 par Nord-Sud

Les 120 participants sur 150 attendus à la 2ème session du programme de renforcement des capacités de la haute fonction publique et du secteur privé ont préconisé d'importantes recommandations, samedi à Abidjan au terme du séminaire sur la problématique de la bonne gouvernance. Ils ont recommandé la sensibilisation des partis politiques et du Parlement à la problématique de la bonne gouvernance en vue d'une meilleure appropriation de ce concept par tout le corps social. Les participants ont, en outre, plaidé pour l'élaboration de manuels de procédure pour tous les départements ministériels et la mise en place d'un cadre juridique spécifique de lutte contre la corruption, la fraude, le racket par l'adoption d'une législation claire. Pour Isabelle Massip, ambassadeur du Canada, dont le pays a assuré l'appui technique et financier de ce séminaire, la bonne gouvernance et ses deux piliers que sont la transparence et l'obligation de rendre compte, doit être l'affaire de tous les acteurs de la société. Il est donc nécessaire que chacun, dans sa fonction, se dote de moyens qui lui permettent de travailler en synergie avec les autres acteurs, a-t-elle conseillé. La consolidation des capacités, a affirmé Mme Ginette-Ursule Yoman, secrétaire national à la bonne gouvernance et au renforcement des capacités, est un axe clé de la phase post-crise. En ce sens qu'elle est gage de croissance réelle et s'inscrit dans un programme vaste de relégitimation de l'Etat?.





Koffi Serges (Stagiaire)

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