Guéi Valère, membre fondateur du parti "La Renaissance" épouse du président dudit parti et première présidente des femmes du FPI a été battue, hier, à la gare routière d`Adjamé par des policiers. Guéi Valère qui a été entendue de 11h à 12h au district de police d`Adjamé et de 12h 15 à 18h à la préfecture de police au Plateau intervenait, selon elle, pour la relaxe d`un jeune homme que les policiers en faction à la gare brutalisaient pour raison de pièce d`identité. "Avec un groupe de militants de mon parti, nous lancions à l`aide d`un mégaphone une invitation à la population à l`occasion d`un meeting que mon parti tient le jeudi. Aux encablures de la gare UTB à Adjamé, nous avons vu un attroupement. Un jeune qui, dit-on, accompagnait son frère qui voyageait sur Botro avait maille à partir avec des policiers. Je me suis approchée pour intervenir. C`est ainsi qu`un policier qui dit m`avoir reconnue m`a traitée de tous les noms. Il m`a insultée et taxée d`aigrie parce que mes amis d`hier que j`ai quittés sont aujourd`hui au pouvoir. Pendant qu`on discutait, il a téléphoné et un véhicule estampillé CeCOS 34 est arrivé. Des agents armés jusqu'au point sont descendus. L`un d`entre eux qui m`a certainement aussi reconnue a menacé de me tuer. Il m`a poussée et ma tête a cogné le véhicule. Il m`a giflée. J`ai été ensuite traînée et jetée dans leur véhicule pour être entendue au district de police" a relaté Mme Guéi Valère. Elle soutient par ailleurs qu`au district, l`officier de service lui a reproché d`enfreindre à la loi en faisant la publicité de son meeting dans la rue. A la préfecture de police, elle dit avoir été l`objet de beaucoup d`attention et de respect et de la part du commandant Koudougnon et de ses collaborateurs qui l`ont reçue et consenti à libérer les deux jeunes gens qui avaient été aussi interpellés. Mme Guéi Valère nous a confié qu`elle croyait bien faire en tant que agent de douane, donc frère d`armes des policiers et en sa qualité de responsable politiques d`intervenir pour aider ces jeunes citoyens en difficulté.
Diarrassouba Sory