mercredi 10 octobre 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Ancien étudiant du président de l'Assemblée nationale, un économiste au chômage pose des questions au numéro deux du régime FPI relatives à la corruption, à la folie des grandeurs et au projet de société des socialistes. Narcisse Tady Bley demande au Pr Mamadou Koulibaly de se réveiller. Je voudrais, ce jour, m'adresser à un refondateur qui, dans ses actes, m'a séduit en son temps. Ce dernier fut mon enseignant de Monnaie à l'Université de Bouaké. Il a été mon idole et j'avoue qu'il était un modèle dans mon cursus universitaire. Il n'est pas manipulable et sa franchise dans tout débat me donne une assurance et une confiance en sa personne. Je voudrais nommer le Pr Mamadou Koulibaly. C'est à lui que j'envoie ce cri du c?ur parce que je suis moi-même Maître en Economie et je crois en lui. Je suis au chômage depuis 2004. Monsieur mon Professeur, c'est comme cela que nous vous appelions à la fac. Et je voudrais encore le faire parce que j'ai une série de questions à vous poser et j'attends de vous des réponses comme vous savez si bien le faire.
Depuis 2004 que nous avions fini à la faculté des Sciences Economiques, nous étions fiers de notre promotion parce que nous avions été enseignés par de grands professeurs, en l'occurrence Messieurs Miaka Oureto, actuel Secrétaire Général du FPI, Meledje Djedjero, Doyen de la fac de Droit d'Abidjan, Kouassi Oussou, Directeur de l'Economie, et vous-même.
Malgré tout cela, nous n'arrivions pas à nous insérer dans le tissu social ; donc je me demande si c'est parce que nous sommes nuls ou bien nous n'avions pas été bien formés pour le terrain. Voilà quelques questions qui me rendent dépressif.
Alors qu'à coté de nous, certains camarades qui ont passé tout leurs temps à se découper à la machette, à torturer des étudiants et même à exécuter d'autres, sont admis à des concours administratifs. Voilà un peu ma frustration, cher Maître et idole. Pourquoi tant d'injustice ? N'avions-nous pas toute lutte pour le maintien de ce pouvoir d'état ?
C'est nous qui avions donné nos poitrines durant toute cette guerre. Oui, je dis bien que c'est nous. Ceux que le pouvoir case aujourd'hui, étaient couchés chez eux parce que leurs riches parents leur ont demandé de rester cloîtrés à la maison parce que, comme on le dit dans notre jargon, il y a la mort au bout. Cher Maître, quelle est cette histoire de liste venant de la présidence, de la primature, du ministère pour les résultats d'un concours ?
Je ne suis sûr que c'était votre mot de campagne électorale. Non, je ne crois pas un mot. Aviez-vous pensé à notre administration dans 20 ans ?
Voilà ce qui me fait peur aujourd'hui.
Je ne regarde pas le présent pour mon pays.
Aujourd'hui, les enfants de pauvre ne peuvent plus passer de concours ; parce que leurs géniteurs sont incapables de leur donner des millions. Peut-être, vous me diriez que vous n'êtes pas informé. Je vous croirai parce que je vous adore mais je sais que c'est faux. Nous avions décrié en son temps tous ces comportements quand le PDCI était au pouvoir. J'ai, moi, jeûné et prié pour que ce parti quitte au pouvoir en 1999.Mais aujourd'hui, combien sont-ils ces jeunes qui avaient cru au parti et à la solde de certaines personnes mal intentionnées. Pensez-vous aussi à tous ces jeunes qui sont gonflés à bloc pour ne même pas aller voter si les élections devraient avoir lieu. Quand nous parlons, on nous répond que nous sommes en guerre.
Mais, cher Maître, c'est pendant la guerre que les maisons des refondateurs poussent comme des champignons.
Oui, c'est pendant la guerre que les hôtels poussent à Gagnoa et à Abidjan. C'est toujours pendant la guerre que le parc auto des refondateurs est rempli par de grosses cylindrées.
Oui, Professeur, les exemples sont multiples et frustrants.
J'ai, moi, peur d'une seconde guerre, je suis économiste et je fais des prévisions et à mes analyses, beaucoup de choses peuvent arriver même après les élections. J'ai voulu suivre le meeting de la première Dame à Gagnoa, et je suis parti. J'ai été offusqué de savoir qu'un de tes députés de ladite région a climatisé la tombe de sa défunte mère. J'ai compris que l'argent rend souvent un peu bizarre. Cher maître, vous, grand économiste de votre génération, quelles solutions avez-vous proposé pour réduire la pauvreté et le chômage ? Tout économiste doit pouvoir jouer sur certains leviers pour aider la jeunesse. Pourquoi distribuez-vous de l'argent frais aux jeunes, cher Professeur ? Ce n'est pas la solution pour aider votre jeunesse. Vous n'allez pas me dire que les Libanais et même, tous les étrangers sont plus riches que les Ivoiriens. Pourquoi ces derniers excellent dans leurs activités ? En tant qu'économiste au chômage, j'ai réfléchi et j'ai fait ma petite enquête. Toutes les zones industrielles en Côte d'Ivoire appartiennent aux Libanais. Et ceux-ci emploient des ivoiriens pour un salaire dérisoire. Mais, comment ces Libanais ont pu créer cette zone. Je vous assure, c'est par des cotisations de leur communauté. Je me demande : les refondateurs ne peuvent-ils pas créer une zone industrielle avec tout cet argent qu'ils font circuler ?
Chaque cadre du FPI peut donner une modique somme pour ce projet ; et on pourra trouver au moins un milliard, afin d'aider tous ces jeunes qui vous ont soutenus. Et puis, en tant qu'économiste, je ne peux jamais être d'avis que le président a pu distribuer de la sorte les 100 milliards des déchets toxiques. Oui, cher maître, je vous ai parlé de tout cela parce que je crois encore en vous. Vous pouvez faire quelque chose pour tous ces jeunes afin de ne pas être oisif à la solde de certaines personnes mal intentionnées.
Par tardynarcys@hotmail.com
Mme Henriette Konan Bédié, aux pionnières du PDCI
C'est de vous que partira la victoire d'Henri Konan Bédié?
Les pionnières du PDCI de la commune d'Adjmé ont été célébrées le samedi 6 octobre 2007 à l'espace de la délégation départementale de
ladite commune. L'épouse du président du PDCI, Mme Henriette Konan Bédié a saisi cette occasion pour rendre un vibrant hommage à ces 281 femmes, pour leur militantisme au sein du Parti démocratique de Côte d'Ivoire. Des cartons de médicament pour la maternité Houphouët Boigny d'Adjamé, des bons d'achat de fournitures scolaires pour le bureau de la délégation départementale et des diplômes d'honneur aux 281 pionnières du PDCI de la commune d'Adjamé. C'est en substance l'essentiel des dons d'une valeur de 3.500.000 francs que la présidente de SERVIR, Mme Henriette Konan Bédié a offert, à l'occasion de la célébration des valeureuses pionnières du PDCI d'Adjamé. Dans son adresse, Mme Bédié a salué leurs efforts pour la défense des idéaux du PDCI depuis des décennies. ?'Je félicite à travers vous, toutes nos mamans, toutes nos grandes s?urs qui ont fait du PDCI ce qu'il est aujourd'hui, parce que la victoire du PDCI est toujours venue des femmes. Merci de vous êtes engagées auprès de mon époux Henri Konan Bédié, merci de vous battre avec lui et pour lui et merci de le soutenir'', a-t-elle indiqué. Poursuivant, elle leur a demandé de rester unies et solidaires car, dira-t-elle, ?'c'est dans l'union et la force que l'on peut faire de grandes choses. Soyez assurées que mon mari, votre frère, votre fils, compte sur vous, car c'est de vous que partira sa victoire pour la prochaine présidentielle''. C'est pourquoi, elle les a exhorté à participer massivement aux audiences foraines, afin d'obtenir leurs pièces d'identité. Pour le délégué communal, Jérôme Koutouan, la présence de Mme Bédié à Adjamé, ?'sonne l'appel de la direction du PDCI à la mobilisation dans la cohésion et la discipline, afin de relever un double défi'', à savoir ?'porter le président Bédié au pouvoir d'Etat et reconquérir les pouvoirs locaux perdus depuis des décennies''. Hadja Diaby Aminata a, au nom de la présidente de l'UFPDCI d'Adjamé, réitéré l'ardente volonté des militantes de porter Henri Konan Bédié à la magistrature suprême, ?'le seul espoir pour sortir la Côte d'Ivoire du désordre économique, social et politique actuel''. Elle a par ailleurs, demandé à la présidente de SERVIR, de penser davantage aux femmes d'Adjamé, à travers le financement de leurs micro projets. Quelques une des pionnières qui ont été honorées, entre autres Mamie Ahou Blé, militante de première heure du PDCI, ont traduit leur engagement à ?uvrer pour la victoire du PDCI en 2008.
O.D

www.225.ci - A propos - Plan du site - Questions / Réponses © 2023