mercredi 10 octobre 2007 par Le Temps

Boureima Badini, le représentant du facilitateur Blaise Compaoré dans la crise ivoirienne, était récemment en zones ex-assiégées, afin de constater de visu, la bonne foi de l'ex-rébellion.

Surtout après la déclaration du Premier ministre Guillaume Soro, ci-devant secrétaire général de l'ex-mouvement rebelle, qui, face aux préfets et sous-préfets qu'il recevait récemment, a annoncé que leurs résidences et bureaux, avaient été libérés. Au nom de la réconciliation et de la réunification du pays (l'Etat devant désormais être partout sur l'étendue du territoire national). C'est vrai que sur le terrain, les ex-rebelles ont tenté de montrer patte blanche. En faisant de " petits gestes " d'apaisement. Pour mieux apprécier cela, il y a lieu de regarder dans le rétroviseur afin de savoir d'où la Côte d'Ivoire revient depuis la signature de l'accord de Paix de Ouaga. Avant la signature de cet accord historique, voici à Odienné, les bâtiments qui étaient aux mains des desperados de l'ex-mouvement rebelles : La préfecture, la sous-préfecture , le Cafop, le camp douane, le lycée , la résidence du préfet naguère habité par le chef rebelle (représentant local de Soro), le camp peloton de gendarmerie, la brigade gendarmerie, le commissariat de police, la préfecture de police. Le déguerpissement de ces "envahisseurs" se fait à pas de caméléon parce que, de sources dignes de foi, ils auraient peur de tomber dans l'anonymat. A ce jour, affirme notre informateur, les ex-rebelles ont quitté seulement la Préfecture , la sous-préfecture, le Lycée et la résidence du préfet. Bon à prendre : " On est pressé, allons doucement ! "

Francesca Adeva Francescaudrey@yahoo.fr

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