La communauté musulmane de Côte d'Ivoire a célébré dans la ferveur, le Lïlatoul Kadr ou la nuit du destin, le mardi 9 octobre 2007.
A Attécoubé, la grande mosquée de ladite commune, a servi de cadre à l'imam Bakary Chérif, président du Front de la Oummat islamique, de lancer un appel à la cohésion sociale à l'endroit des hommes politiques et à l'opposition de la Côte d'Ivoire. " En notre qualité d'Imam, guide et conseiller spirituel, nous disons à l'endroit de nos hommes politiques au pouvoir comme dans l'opposition, de réfléchir à la parole de Dieu pour ?uvrer dans le sens de la paix venue de Ouagadougou. Ne faites pas de la conquête ou de l'exercice du pouvoir, une fin qui justifierait tous les moyens, a-t-il conseillé. Ayez toujours à l'esprit, qu'il s'agit d'un dépôt dont vous rendrez inévitablement compte à Dieu, a-t-il conclu ". Cette nuit est bénite par excellence pour les musulmans. C'est aussi pendant cette nuit, dit-on, que le coran a été révélé et dont la valeur spirituelle excède celle de mille mois, explique-t-on. Elle a la particularité de rassembler selon le coran, les anges, l'archange et les hommes. Quant au président du haut conseil de l'imamat et des pulémas de Côte d'Ivoire l'imam Daouda Koné, il a déclaré que la nuit du destin est réservée exclusivement à ceux qui accomplissent la volonté de Dieu. " En réalité, la célébration de la nuit du destin doit être pour nous une veillée funèbre, a-t-il conclu".
Jean-Baptiste Essis
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