mercredi 10 octobre 2007 par Le Rebond

Le faux combat qu'avait voulu engager Laurent Gbagbo contre le président de la CEI, Robert Mambé, n'a plus droit de cité. Parce que le président du Burkina Faso, facilitateur de la crise ivoirienne, y a mis fin. La dernière sortie de Blaise Compaoré dans l'hebdomadaire ?'jeune Afrique'' du lundi dernier a été fatale pour le chef de l'Etat Ivoirien. Le président en exercice de la Cedeao a carrément désavoué Gbagbo qui avait persisté sur la période de décembre prochain comme la date à laquelle devraient se dérouler les élections prochaines. Compaoré qui n'a pas voulu humilié celui qui l'a sollicité pour être le facilitateur de la crise ivoirienne, a simplement dit : c'est plus raisonnable, vu l'état d'avancement de notre programme que les élections se tiennent en octobre 2008 . Même s'il a affirmé par la suite qu'il n'est pas exclu qu'il faut aller vite, Il est clair que la proposition de Laurent Gbagbo qui veut des élections dans 2 mois n'est pas raisonnable selon Blaise Compaoré. Mieux, le président burkinabé a mis fin au problème de leadership qu'a voulu engager le chef de file des frontistes sur la question de la fixation de la date des élections. Parce que pour le président du pays des hommes intègres la date des élections sera fixée par la CEI . Un point c'est tout. Le facilitateur vient donc de donner raison à Mambé contre qui Gbagbo veut engager un combat inutile parce qu'il ne serait pas du Fpi. Comme quoi, le Pdci dérange beaucoup le chef des frontistes et ses ouailles.

Ben Amon

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