mercredi 10 octobre 2007 par Le Rebond

"Il y a problème à Divo" a fait remarquer le secrétaire général du Pdci après l'échec du meeting qu'il devait animer dimanche matin (10 heures) sur l'ancien stade de la ville. C'était à une rencontre avec les quelques responsables du Pdci de Divo au domicile de Zakpa (absent). Conséquence : le manque de mobilisation de la base pour dit-on manque de moyens de transport, l'absence des cadres Pdci de Divo et des responsables des structures locales du parti ont fini par convaincre le professeur Alphonse Djédjé Mady de l'existence d'une gangrène à Divo. Cela montre donc que la rencontre du ?'général'' avec les cadres Pdci de Divo à Abidjan n'a pas aplani les divergences. Et pourtant, Divo devait prendre l'exemple sur certaines délégations qui ont tait leur palabre pour s'entendre et ?uvrer pour la victoire de Bédié d'abord. A Divo, ce n'est pas le cas. Les cadres se torpillent. La suspicion est réelle. Pire, personne ne veut agir dans un sens qui ne lui profite pas directement. Les ambitions des uns et des autres ont pris le dessus sur l'intérêt du parti. Au-delà, les poids lourds du Pdci à Divo refusent de partir malgré l'âge et veulent demeurer incontournables. Avec la présence d'un grand nombre de Baoulé dans le département, les cadres Pdci se combattent pour avoir, chacun de son côté les Baoulé de la région. La preuve, on enregistre un flot de militants Pdci venus des campements Baoulé contre très peu de Dida dans les meetings. Cette situation est la preuve de la division qui règne entre les cadres Pdci-Rda. Les secrétaires généraux de section, les présidents de comité de base, ceux des structures spécialisées qui n'ont pas grand moyen sont manipulés par certains cadres. Dimanche, le délégué Boby Djepa, et certains secrétaires de section étaient seuls. Pour le reste pas de cadres. la base elle ne s'est pas mobilisée. On a eu l'impression que rien n'a été préparé. Difficile de dire qui était le président du comité d'organisation. C'est le lieu d'interpeller chaque Pdciste afin qu'il joue sa partition. Les échéances électorales approchent. La question des audiences foraines, l'identification, le contrôle du listing, le combat pour faire gagner Bédié sont des actions qui demandent une conscience personnelle. C'est le lieu d'interpeller les cadres Pdci, notamment ceux de Divo, sur leur responsabilité. Car pendant que les autres délégations se mobilisent pour accueillir le président du parti, à Divo, les responsables dressent le lit du pouvoir de par leurs querelles. Le Pdci est vivant à Divo, il n'est donc pas question que des cadres le tuent dans le Djiboua. Parce qu'en réalité Divo n'a pas de problème de militants mais connaît des incompréhensions entre ses cadres.

San Aubin

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