Selon un proche de Stéphane Yed avec qui nous nous sommes entretenus hier, "L'affaire a été trop médiatisée, trop politisée pour rien. La réalité est tout autre". Pour lui, contrairement à ce qui a été dit, "La maison n'appartient pas à Me Patrice Baï (chef de la Sécurité civile de Laurent Gbagbo ndlr). A en croire ce proche de Stéphane Yed, Me Patrice Baï est une connaissance de celui-ci. "Au lendemain du braquage chez Zirignon Ottro, Stéphane Yed l'a appelé. Alors Me Baï lui a dit, afin de lui éviter de grandes tracasseries, de dire à la police que le domicile lui appartient à lui, Me Baï. C'est cette version qu'il a soutenue dans un premier temps à la gendarmerie de Cocody. Par la suite, vu que l'affaire prenait des tournures, il a blanchi Me Baï et reconnu la propriété de la maison. D'ailleurs, il a un certificat de propriété en son nom", a expliqué notre source. Nos tentatives pour avoir la version de Me Baï sur ces allégations ont été infructueuses hier. Par ailleurs, ce proche de Stéphane Yed a déclaré que "les Zirignon n'ont rien à voir dans l'affaire. Aucun gourou du FPI n'est de près ni de loin mêlé à l'affaire". Qui, selon ses propres termes, n'est rien d'autre qu'une "tentative d'escroquerie menée par deux Libériens qui travaillent comme ouvriers sur le chantier". Ce serait ces Libériens qui auraient fait miroiter des dizaines de millions (les faux dollars seraient évalués entre 200 et 300 millions F CFA) à Stéphane Yed. L'affaire aurait mal tourné puisque "les Libériens ont disparu il y a presqu'un an et Stéphane Yed qui s'est rendu compte qu'ils n'étaient que des escrocs n'a pas jugé utile de se débarrasser des malles de papiers. Voilà", a fait savoir le proche de Stéphane Yed. Il a aussi démenti le fait que l'appareil présenté comme servant à fabriquer l'argent, en soit un. "C'est une machine qui n'a rien à voir avec les malles. D'ailleurs comment pourrait-il en être ainsi puisque la maison est sans électricité ? En outre, le produit présenté n'est rien d'autre qu'un produit devant servir à l'étanchéité de la piscine en construction".
ASK