jeudi 11 octobre 2007 par L'intelligent d'Abidjan

Aujourd'hui, comment écrire l'histoire politique de l'Afrique sans parler de rébellions armées ? La démocratie et la politique en Afrique sont loin d'être réelles, dans le champ d'un simple jeu. Aujourd'hui en Afrique, la démocratie et la politique sont au bout du fusil L'autobiographie de l'Afrique est nettement dénaturée : les rébellions en Côte d'Ivoire, au Niger, au Mali, au Tchad, au Soudan, ne sont que le reflet de l'actuelle Afrique politique et démocratique, avec ses propres rêves et émotions. La réponse la plus ridicule se trouve au Soudan régie par un gouvernement militaire dirigé par le général Omar El Béchir. La situation rebelle la plus subie par surprise, est celle de la Côte d'Ivoire. Une rébellion de 2002 à 2007, avait étranglé? toutes les négociations de paix. Aujourd'hui, en Afrique, la politique et la démocratie se font en arrêt sur la mort?, avec en gros plan la déchéance économique et la pauvreté. La décomposition sociale se retrouve au Niger, à Bamako, N'djaména, Khartoum, où faute de tolérance?, on utilise la violence ou le fusil pour obtenir ses droits. C'est douloureux et pénible au Caire, à Rabat, à Alger, Mogadiscio, Addis-Ababa, où la violence fait bouger? la Constitution, accélère le processus d'accès au pouvoir. Dans 10 ans ou 20 ans, il nous sera difficile de refaire? la mémoire de l'Afrique, le souvenir des ses hommes légendaires? comme le Congolais Patrice Lumumba, le Guinéen Sékou Touré, l'Algérien Ahmed Ben Bella, le Ghanéen Kwamé N'kruma, le Sud-africain Nelson Mandela, le Marocain Hassan II, l'Ougandais Milton Obote. Ainsi, l'on ne se souviendra plus du tout des célèbres anonymes tels que le Guinéen Fodéba Kéïta, l'Ivoirien Kragbé Gnagbé, le Marocain Ben Berka, le Sénégalais Lamine Gueye, disparus en ouverture de rideaux de l'intolérance politique et démocratique en Afrique. Quoiqu'il en soit, l'Afrique l'Afrique adore encore la colonisation?. aussi, cela veut dire que les Africains sont arrivés au bord d'une période où ils ne savent plus que faire de leur indépendance ou de leur continent : tenir l'Afrique au chaud ? Remettre l'Afrique entre les mains des Européens ? Ou donner à l'Afrique une autre dimension en regardant en arrière dans le 13ème, 14ème, 15ème et 16ème siècle ? En tout état de cause, l'Afrique ne sait plus faire la différence entre l'ère? de la colonisation et la révolution des indépendantistes Africains. Ne pas le savoir donnera dans 20 ou 30 ans, un autre visage bizarre à l'Afrique.

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