jeudi 11 octobre 2007 par Fraternité Matin

Le président français Nicolas Sarkozy a achevé mercredi sa première visite à Moscou sans avoir infléchi la position de son homologue Vladimir Poutine sur des dossiers brûlants comme l'Iran, malgré les efforts déployés par les deux pays pour lever leurs incompréhensions. Les deux chefs d'Etat se sont retrouvés mercredi au Kremlin pour un nouvel entretien ponctué d'une conférence de presse qui a laissé paraître au grand jour leurs différences, notamment sur le nucléaire iranien. Comme il l'avait fait mardi devant la presse française, M. Sarkozy a confié mercredi avoir noté une certaine convergence? sur ce dossier, où la Russie s'oppose, contrairement à la France, à l'adoption de nouvelles sanctions onusiennes pour empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique. Loin de toute convergence, M. Poutine a lui redit, devant son homologue, la position ferme de son pays, assurant ne pas avoir d'informations selon lesquelles l'Iran aspire à produire des armes nucléaires?. Nous n'avons pas de telles données objectives, c'est pourquoi nous partons du principe que l'Iran n'a pas de tels plans?, a poursuivi le président russe, assurant toutefois partager les préoccupations? de ses partenaires. Il peut y avoir des divergences d'analyse. Sur +ils le font+, je crois que tout le monde est d'accord. Est-ce qu'ils vont l'utiliser, c'est une question d'analyse?, a répondu le président français à propos des projets iraniens. Ce qui est important, c'est la volonté de coopérer?, a-t-il insisté. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a mis en garde contre tout mouvement brusque? envers l'Iran tant que les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique n'auront pas rendu leurs conclusions. Sur le Kosovo, autre pomme de discorde, M. Sarkozy a jugé très important que l'Europe reste unie et la discussion ouverte avec nos amis russes sur cette question? pour une solution qui n'humilie personne?.
AFP

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