Le Syndicat national des enseignants du supérieur privé (SYNESUP) était face à la presse hier vendredi à la bibliothèque nationale au Plateau. Son secrétaire général Hontchondo Lucien a dépeint la situation non reluisante des enseignants du supérieur privé. Et apporté l'appui de ses pairs au ministre Cissé Ibrahim Bacongo qui a initié des reformes allant dans le sens de l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Pour Hontchondo Lucien, la préoccupation première du SYNESUP est le paiement régulier du salaire des enseignants. "Nous demandons aux fondateurs de payer le salaire des enseignants" a-t-il soutenu. Aussi a-t-il plaidé pour que soit instauré le plus tôt possible, le taux horaire unique dans tous les établissements. Le secrétaire général du SYNESUP a par ailleurs appelé tous les enseignants du supérieur privé à adhérer pleinement à leur syndicat qui a existé depuis 2006 et a, à son actif, 13 sections déjà installées. Sur la question du paiement de leur salaire, les enseignants du SYNESUP ont prévenu : "A partir du 15 novembre, tous les fondateurs qui ne seraient pas à jour dans le paiement de salaire de leurs enseignants, verront leurs cours perturbés dans leurs établissements". Ce syndicat entend également interpeller Doulaye Coulibaly (DECOES) afin que leurs indemnités de correction leur soient reversées le plus tôt possible. Le SYNESUP encourage l'initiative du ministre Cissé Ibrahim de classer les établissements supérieurs.
Paul Koffi