samedi 27 octobre 2007 par Le Nouveau Réveil

Le projet 100.000 logements, mué en projet espoir, continue de faire des vagues. A l'initiative de l'UNAFOCI, le dossier est devant le tribunal. A travers cette interview, M. Doumbia en donne les raisons et invite les souscripteurs à la vigilance. M. Doumbia, le dossier du "projet 100.000 logements" est relancé avec un procès. Faites-nous l'état des lieux. Le 22 octobre dernier, l'UNAFOCI a assigné la STAMVIE en justice, devant le juge des référés pour, dit-il, détournement de projet et bien d'autres motifs. Il demande au juge d'intimer l'arrêt des précomptes. Il demande au juge également, d'ordonner la nomination d'un administrateur en la personne du trésorier payeur. La STAMVIE a jugé utile d'assigner à son tour, le collectif, vu que c'est lui qui en pâtirait si le verdict allait dans un sens donné. Le collectif a donc répondu favorablement en se présentant hier (Ndlr mercredi) devant le juge des référés. Pour le profane, certainement que le collectif des souscripteurs au projet espoir est incriminé ?
Le collectif n'est pas directement incriminé, mais visé indirectement. Parce que, souvenez-vous, depuis notre réunion du 29 septembre à la Bourse du travail, le collectif a enregistré des avancées notables dans la conduite du projet "espoir". Et ces avancées notables gênent l'UNAFOCI qui, en s'attaquant à la STAMVIE, veut plomber les actions que nous sommes en train de mener en ce moment, qui vont dans la réalisation effective du projet espoir. En un mot, l'UNAFOCI ayant constaté que nous sommes en train de réussir là où il a échoué, tente par tous les moyens de plomber nos actions. C'est le lieu de dire que nous avons pris l'engagement d'oeuvrer pour la réalisation du projet immobilier. Mais également d'?uvrer pour la préservation des intérêts de tous les souscripteurs. Hier (Ndlr mercredi) on peut dire que ça a été quelque chose de positif pour les souscripteurs, d'avoir été présents à l'audience et de faire entendre leur voix. En fait, l'UNAFOCI n'est pas fondée à parler au nom de ceux qui cotisent aujourd'hui, pour la simple raison que cette association a appelé à la résiliation des contrats et à aller souscrire chez une autre entreprise dénommée CIMARKET. Ceux qui ont adhéré à ce discours, ont résilié leur contrat. Ceux qui sont restés se sont constitués en collectif pour faire aboutir leur rêve. Donc l'UNAFOCI ne peut pas prétendre mener des actions pour ceux qui ont accepté de rester et de cotiser. Je rappelle pour dire que l'idée de suspension des précomptes a été votée par l'UNAFOCI à l'une de ces assemblées générales le 30 mai 2007 à l'hôtel du district. Ce jour-là, les souscripteurs ont voté pour ne pas qu'on suspende les précomptes. Nous espérons que le droit sera dit, et s'il est dit, nos fonds seront préservés et notre rêve d'avoir une maison sera réalisé.

Il va falloir garder la vigilance face aux actions de l'UNAFOCI que préside M. Zoma Bia
Nous sommes vigilants. Dès que nous avons été informés des actions de l'UNAFOCI, nous avons pris des dispositions. Et quand l'assignation de la STAMVIE nous est parvenue, nous avons pris contact avec notre avocat qui a fait entendre notre voix au procès. Nous demandons donc à tous les souscripteurs de ne pas céder à la panique et de rester sereins. L'action de l'UNAFOCI prouve que nous sommes dans le droit chemin. Et quand on est dans le droit chemin, cela gêne les fauteurs en eau trouble. C'est la manifestation de cette gêne-là qui est traduite par ce procès qui est intenté, pour plomber les actions que nous menons. Que les souscripteurs restent calmes. Aujourd'hui, nous sommes en contact très avancé avec des financiers. Et cela gène.
Et si toutefois, l'UNAFOCI gagnait
Nous n'envisageons même pas que cette action de l'UNAFOCI prospère. Parce que le dossier est vide. L'UNAFOCI n'est pas fondée à demander quelque chose à la place des souscripteurs qui, eux-mêmes, à travers un vote, ont marqué leur souhait de cotiser. Mais en pareille circonstance, il faut rester vigilant et cette vigilance commande que tout le monde reste mobilisé et écoute les mots d'ordre donnés en cas de perte de procès.
Interview réalisée
par Paterne Ougueye Yves

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