Attirer les opérateurs économiques des pays de hinterland qui au déclenchement de la crise ont tourné le dos à la Côte d'Ivoire, et permettre une plus grande liberté de mouvement des individus sur l'ensemble du territoire : c'est ce à quoi s'attèleront les semaines à venir et le pari que comptent réussir les deux chefs Etats majors, les généraux Soumaila Bakayoko et Philippe Mangou, respectivement des Forces Armées des Forces Nouvelles (FAFN) et des Forces Armées Nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) .Par le biais du Centre de Commandement Intégré(CCI). C'était l'un des trois points essentiels à l'ordre du jour de la rencontre, d'hier vendredi 26 octobre au CCI, à Yamoussoukro. Elle a réuni en plus des généraux Soumaila Bakayoko des FAFN et Philippe Mangou des FANCI, le lieutenant- colonel René Sako René du CPCO (Centre de Planification de Commandement des Opérations) le colonel major Tue, chef de cabinet du ministre de la Défense, le Général Ferdinand Amonzou de l'ONUCI, le Général Clément Bolet de la Force LICORNE et le représentant du facilitateur du dialogue direct, M. Badini Brahima. Selon le colonel Nicolas Kouakou, commandant du CCI, la multiplicité des barrages et autres postes de contrôle sur nos routes porte un coup à l'économie du pays () comme la Côte d'Ivoire sort de crise () On va vers une Armée unique, il est intéressant que certains postes de contrôle soient supprimés pour faciliter la fluidité routière. A-t-il indiqué.
Outre cet aspect, le patron du CCI, a fait le point, en ce qui concerne la sécurisation des opérations des audiences foraines et le processus de désarmement et démobilisation (DD) des ex-combattants. En dehors
des trois tribunaux d'Abidjan, les 25 autres sont actifs. Il n'y a pas de problème nos éléments assurent la sécurité. S'agissant du désarmement , il y a quelques réglages à faire. Lesquels sont en cours,
pour que le désarmement et la démobilisation se déroulent comme prévu. La réactualisation du chronogramme est en chantier
DIALLO HARRY ADAMS