samedi 27 octobre 2007 par Fraternité Matin

La bataille pour le contrôle du FDPCC a repris à l'occasion de la saisine du procureur par le chef de l'Etat

La bataille pour le contrôle du FDPCC a repris à l'occasion de la saisine du procureur par le chef de l'Etat
Depuis quelques jours, la nouvelle de la démission de M. Henri Amouzou de la tête de l'Anaproci défraie la chronique dans la filière café-cacao. Cette décision qui apparaît comme une simple menace (le SMS envoyé aux proches n'a pas été suivi d'une lettre de démission) ne semble pas du goût de certains membres influents de l'Anaproci. C'est le cas d'une délégation conduite par Kassy Ignass, délégué Anaproci de Tiassalé, qui s'est prononcée sur la question hier. Pour elle, cette velléité de démission ne saurait être recevable. Parce que les mêmes causes produisant les mêmes effets, tant que les autres présidents de la structure n'auront pas démissionné eux aussi, M. Amouzou demeure le président de l'Anaproci. M. Kassi qui parlait au nom de la délagation de l'Anaproci a précisé qu'il s'agit de Zoungrana Placide de l'ARCC, de Tapé Do de la BCC, d'Angéline Kili du Frc, etc.
M. Kassy Ignace estime par ailleurs que M. Amouzou ne peut démissionner que devant une Assemblée générale de l'Anaproci ou tout au moins de façon formelle. C'est-à-dire document à l'appui.
A l'analyse, la délégation de l'Anaproci s'insurge contre le fait que chaque fois que le FRC est mis en cause, les autorités de ce pays se croient obligées de mettre toute la filière en cause. Elle en veut pour preuve ce qui s'est passé en 2004, lorsque les producteurs se sont soulevés pour que le FRC soutienne les cours. Elle se souvient aussi qu'une décision est tombée pour suspendre les investissements au niveau du FDPCC. Aujourd'hui, relève-t-elle, il a suffi qu'on parle de 100 milliards du FRC pour qu'on parle d'enquête généralisée dans la filière... Pis à partir de simples auditions vendredi, on a commencé à parler de malversations lundi. Au demeurant, le groupe de producteurs estime que si l'on parle d'audit, il faut l'étendre à tous les prélèvements depuis 2001 jusqu'à ce jour et à leur utilisation. Qu'a cela ne tienne, les producteurs entendent se mobiliser dans les jours à venir pour, disent-ils, faire obstacle à la mascarade visant à faire croire que c'est le FDPCC et son président Amouzou qui constituent l'herbe sauvage de la filière.
Alakagni Hala
? Certains désignent Tapé Do à sa place
Depuis ce vendredi 26 octobre 2007, c'est Lucien Tapé Do qui préside aux destinées de l'Association nationale des producteurs de café-cacao (ANAPROCI). C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général de ladite organisation, Gervais Séri, au cours d'une conférence de presse qui a eu pour cadre le siège de la Fédération nationale des coopératives de café-cacao de Côte d'Ivoire (FENACOOPCI), sis à Abidjan-Deux-Plateaux. De ce fait, M. Amouzou n'est plus le président du FDPCC (Fonds de développement et de promotion du café-cacao), a poursuivi Gervais Séri. Expliquant que c'est l'ANAPROCI qui a créé le FDPCC.Pour M. Séri, la décision du bureau fait suite à une démission du président, Henri Amouzou. Statuant sur la question, le bureau exécutif de l'ANAPROCI prend acte de cette démission, et demande à M. Tapé Do, premier vice-président, d'assurer l'intérim de la présidence, à compter du 26 octobre 2007, indique d'ailleurs le procès-verbal de la réunion dudit bureau.
Le PV de réunion ajoute que la mission du président intérimaire est d'entreprendre toutes démarches de nature à ramener la confiance et la paix au sein de l'Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire.
Au dire de Gervais Séri, c'est par SMS que Henri Amouzou a fait savoir sa démission. Le Président de l'ANAPROCI aurait expliqué les raisons de sa position dans ce message qu'il a envoyé à sa secrétaire, à la veille de son audition à la police économique, dans le cadre de l'enquête ouverte par le procureur de la République aux fins d'élucider les présomptions de malversations dans la filière café-cacao. Bonsoir Sylvie. Juste pour t'informer que je viens de recevoir une convocation à me présenter à la police économique demain mercredi 24 octobre à 9h. Je voudrais que tu informes tous les délégués et sages de l'ANAPROCI qu'ils retiennent que je n'accepterai jamais cette humiliation du Pouvoir et par conséquent, qu'ils se choissent dès demain un nouveau président. Tel serait en effet le contenu du message envoyé par Henri Amouzou. Barthélemy Kouamé
Depuis quelques jours, la nouvelle de la démission de M. Henri Amouzou de la tête de l'Anaproci défraie la chronique dans la filière café-cacao. Cette décision qui apparaît comme une simple menace (le SMS envoyé aux proches n'a pas été suivi d'une lettre de démission) ne semble pas du goût de certains membres influents de l'Anaproci. C'est le cas d'une délégation conduite par Kassy Ignass, délégué Anaproci de Tiassalé, qui s'est prononcée sur la question hier. Pour elle, cette velléité de démission ne saurait être recevable. Parce que les mêmes causes produisant les mêmes effets, tant que les autres présidents de la structure n'auront pas démissionné eux aussi, M. Amouzou demeure le président de l'Anaproci. M. Kassi qui parlait au nom de la délagation de l'Anaproci a précisé qu'il s'agit de Zoungrana Placide de l'ARCC, de Tapé Do de la BCC, d'Angéline Kili du Frc, etc.
M. Kassy Ignace estime par ailleurs que M. Amouzou ne peut démissionner que devant une Assemblée générale de l'Anaproci ou tout au moins de façon formelle. C'est-à-dire document à l'appui.
A l'analyse, la délégation de l'Anaproci s'insurge contre le fait que chaque fois que le FRC est mis en cause, les autorités de ce pays se croient obligées de mettre toute la filière en cause. Elle en veut pour preuve ce qui s'est passé en 2004, lorsque les producteurs se sont soulevés pour que le FRC soutienne les cours. Elle se souvient aussi qu'une décision est tombée pour suspendre les investissements au niveau du FDPCC. Aujourd'hui, relève-t-elle, il a suffi qu'on parle de 100 milliards du FRC pour qu'on parle d'enquête généralisée dans la filière... Pis à partir de simples auditions vendredi, on a commencé à parler de malversations lundi. Au demeurant, le groupe de producteurs estime que si l'on parle d'audit, il faut l'étendre à tous les prélèvements depuis 2001 jusqu'à ce jour et à leur utilisation. Qu'a cela ne tienne, les producteurs entendent se mobiliser dans les jours à venir pour, disent-ils, faire obstacle à la mascarade visant à faire croire que c'est le FDPCC et son président Amouzou qui constituent l'herbe sauvage de la filière.
Alakagni Hala
? Certains désignent Tapé Do à sa place
Depuis ce vendredi 26 octobre 2007, c'est Lucien Tapé Do qui préside aux destinées de l'Association nationale des producteurs de café-cacao (ANAPROCI). C'est ce qu'a indiqué le secrétaire général de ladite organisation, Gervais Séri, au cours d'une conférence de presse qui a eu pour cadre le siège de la Fédération nationale des coopératives de café-cacao de Côte d'Ivoire (FENACOOPCI), sis à Abidjan-Deux-Plateaux. De ce fait, M. Amouzou n'est plus le président du FDPCC (Fonds de développement et de promotion du café-cacao), a poursuivi Gervais Séri. Expliquant que c'est l'ANAPROCI qui a créé le FDPCC. Pour M. Séri, la décision du bureau fait suite à une démission du président, Henri Amouzou. Statuant sur la question, le bureau exécutif de l'ANAPROCI prend acte de cette démission, et demande à M. Tapé Do, premier vice-président, d'assurer l'intérim de la présidence, à compter du 26 octobre 2007, indique d'ailleurs le procès-verbal de la réunion dudit bureau.
Le PV de réunion ajoute que la mission du président intérimaire est d'entreprendre toutes démarches de nature à ramener la confiance et la paix au sein de l'Association nationale des producteurs de café-cacao de Côte d'Ivoire.
Au dire de Gervais Séri, c'est par SMS que Henri Amouzou a fait savoir sa démission. Le Président de l'ANAPROCI aurait expliqué les raisons de sa position dans ce message qu'il a envoyé à sa secrétaire, à la veille de son audition à la police économique, dans le cadre de l'enquête ouverte par le procureur de la République aux fins d'élucider les présomptions de malversations dans la filière café-cacao. Bonsoir Sylvie. Juste pour t'informer que je viens de recevoir une convocation à me présenter à la police économique demain mercredi 24 octobre à 9h. Je voudrais que tu informes tous les délégués et sages de l'ANAPROCI qu'ils retiennent que je n'accepterai jamais cette humiliation du Pouvoir et par conséquent, qu'ils se choissent dès demain un nouveau président. Tel serait en effet le contenu du message envoyé par Henri Amouzou.

Barthélemy Kouamé

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