samedi 27 octobre 2007 par Le Patriote

forme le souhait qu'il puisse servir de base de négociation pour la recherche d'un règlement raisonnable. C'est en ces termes que le Président de la République de France a abordé la question du Sahara Occidental. Le chef de l'Etat français mardi 23 octobre dernier devant les membres des Chambres des représentants et des conseillers du Royaume chérifien, a estimé que le problème sahraoui a évolué et qu'il fallait essayer une autre solution pour le règlement du vieux conflit qui dure maintenant plus d'un quart de siècle. Nicolas Sarkozy a plaidé pour le plan d'autonomie proposé par les autorités marocaines qu'il trouve sérieux et crédible . Pour lui, il faut maintenant qu'un véritable dialogue s'engage sur le fond pour parvenir à un règlement politique, seule solution durable à ce conflit douloureux .Le Président français a également exprimé sa conviction d'une victoire future de la diplomatie marocaine sur la question. C'est pourquoi, il a rassuré les autorités marocaines du soutien de la France. La France sera à vos côtés , a-t-il promis. La position de la France, grande puissance qui connaît bien la région, les tenants et les aboutissants du dossier, est conforme aux résolutions de l'ONU dont la dernière est celle adoptée le 15 octobre dernier par consensus par la quatrième commission des Nations Unies. Ce texte qui appuie fermement la résolution 1754 du Conseil de sécurité, ne fait plus référence ni au plan de règlement ni au plan Baker II qui parle d'un référendum d'autodétermination. Pour la première fois, un paragraphe élargit le droit à l'autodétermination à toute forme agréée par la population concernée. Ce texte est la position de la quasi-totalité des grandes puissances et la majeure partie des membres de l'ONU, qui ont fermement appuyé la position marocaine pour la négociation du statut d'autonomie de la région du Sahara dès sa présentation par le Royaume du Maroc. Ce qui donne ainsi une base juridique supplémentaire à la démarche marocaine conforme à la légalité internationale. En élargissant le droit à l'autodétermination à toute forme politique agréée par la population concernée , la quatrième Commission reste fidèle à la pratique de l'ONU pour qui l'autodétermination n'est ni synonyme d'indépendance ni moyen de porter atteinte à l'intégrité territoriale d'un Etat membre.
C.S

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