mercredi 31 octobre 2007 par Fraternité Matin

Plusieurs bâtiments en construction sont menacés de démolition, au grand dam des propriétaires.

Plusieurs bâtiments en construction sont menacés de démolition, au grand dam des propriétaires. Le ministère de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat a-t-il le droit de démolir les bâtiments en construction sur le site de Niangon Bité extension, communément appelé " Azito " ? La justice, par le biais du tribunal de Yopougon, nous situera vendredi prochain. Réunis au sein d'un collectif, les propriétaires desdits bâtiments (plus de 200 personnes issues de diverses couches sociales) ont, en effet, assigné le ministère de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat en justice. Objectif, protester contre une " notification d'une mise en demeure de démolition " à eux adressée, le 19 octobre dernier par la direction des affaires juridiques et du contentieux. Le document, signé de M. Coné Dioman, le directeur, mentionne, entre autres, ceci : Nous vous informons que vos constructions tombent sous le coup de la loi n° 65-248 du 4 août 1965, modifiée et complétée par la loi n° 97-523 du 4 septembre 1997 relative au permis de construire. Par conséquent, nous vous demandons de libérer ledit terrain dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de notification de la présente mise en demeure, faute de quoi sur instruction de M. le ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat, l'administration procédera à la démolition pure et simple de vos constructions sous la surveillance des forces de l'ordre et cela à vos frais?. Il n'en fallait pas plus pour irriter les concernés qui se constitueront aussitôt en collectif. Ils sont soutenus par la FESCI. Dimanche, ils ont convoqué la presse pour dénoncer " cette décision arbitraire " du ministère de la construction avant de menacer de s'y opposer par tous les moyens. Ils passeront sur nos corps avant de détruire nos constructions. Nous n'aurions pas construit si nous n'en avions pas qualité. Or chacun de nous a entrepris les démarches administratives qu'il faut avant de construire. Nous sommes déjà inscrits dans le guide du ministère, nous avons été enregistrés au guichet unique, nous avons reçu de la part de la mairie de Yopougon, un avis favorable technique, et de la part du ministère, un extrait topographique, prouvant que les terrains ne souffrent aucun conflit. Concernant les lettres d'attribution, il revient au ministère de nous les remettre et il nous a promis l'année dernière, de les signer en bloc. En attendant, ceux qui sont prêts ont commencé à construire. Nous sommes donc surpris que le même ministère veuille démolir nos constructions sous prétexte que nous n'avons pas de permis de construire. Nous ne pouvons pas accepter cela et nous passerons par tous les moyens pour freiner ce projet?, martèle M. Yalo Bi Kouamé, opérateur économique, président dudit collectif.
Casimir Djézou
Le ministère de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat a-t-il le droit de démolir les bâtiments en construction sur le site de Niangon Bité extension, communément appelé " Azito " ? La justice, par le biais du tribunal de Yopougon, nous situera vendredi prochain. Réunis au sein d'un collectif, les propriétaires desdits bâtiments (plus de 200 personnes issues de diverses couches sociales) ont, en effet, assigné le ministère de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat en justice. Objectif, protester contre une " notification d'une mise en demeure de démolition " à eux adressée, le 19 octobre dernier par la direction des affaires juridiques et du contentieux. Le document, signé de M. Coné Dioman, le directeur, mentionne, entre autres, ceci : Nous vous informons que vos constructions tombent sous le coup de la loi n° 65-248 du 4 août 1965, modifiée et complétée par la loi n° 97-523 du 4 septembre 1997 relative au permis de construire. Par conséquent, nous vous demandons de libérer ledit terrain dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de notification de la présente mise en demeure, faute de quoi sur instruction de M. le ministre de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat, l'administration procédera à la démolition pure et simple de vos constructions sous la surveillance des forces de l'ordre et cela à vos frais?. Il n'en fallait pas plus pour irriter les concernés qui se constitueront aussitôt en collectif. Ils sont soutenus par la FESCI. Dimanche, ils ont convoqué la presse pour dénoncer " cette décision arbitraire " du ministère de la construction avant de menacer de s'y opposer par tous les moyens. Ils passeront sur nos corps avant de détruire nos constructions. Nous n'aurions pas construit si nous n'en avions pas qualité. Or chacun de nous a entrepris les démarches administratives qu'il faut avant de construire. Nous sommes déjà inscrits dans le guide du ministère, nous avons été enregistrés au guichet unique, nous avons reçu de la part de la mairie de Yopougon, un avis favorable technique, et de la part du ministère, un extrait topographique, prouvant que les terrains ne souffrent aucun conflit. Concernant les lettres d'attribution, il revient au ministère de nous les remettre et il nous a promis l'année dernière, de les signer en bloc. En attendant, ceux qui sont prêts ont commencé à construire. Nous sommes donc surpris que le même ministère veuille démolir nos constructions sous prétexte que nous n'avons pas de permis de construire. Nous ne pouvons pas accepter cela et nous passerons par tous les moyens pour freiner ce projet?, martèle M. Yalo Bi Kouamé, opérateur économique, président dudit collectif.

Casimir Djézou

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