Au moment où les pèlerins s'apprêtent à s'envoler pour l'Arabie Saoudite, Mme Koffi Florentine, Directrice de la Vie cultuelle, des ?uvres et missions religieuses rassure tous les candidats au Hadj pour leur dire que tout est fin prêt dans cet entretien à nous accordé, Mme la directrice de la Vie cultuelle, cheville ouvrière du comité de pilotage du Hadj. Mme Koffi Florentine, directrice de la Vie cultuelle, des ?uvres et missions religieuses. Concernant les préparatifs du Hadj, à quel niveau êtes-vous ? Quelles sont les dates de départ?
Les dates de départ sont prévues pour démarrer à partir du 20 novembre jusqu'au 24 pour les vols Air Ivoire et quelques vols qui vont jusqu'au 27 pour ceux qui voyagent sur les vols réguliers. Pour ce qui est des préparatifs, nous sommes assez avancés. Au stade actuel, nous n'avons plus de passeports à établir, les 4000 passeports sont pratiquement terminés. Une centaine (Ndlr, c'était au moment de l'interview, le lundi 12 novembre dernier) seulement nous reste à établir. Les demandes de visas ont déjà commencé. Nous avons plus de 800 visas qui ont déjà été délivrés, donc nous pouvons rassurer pour dire que les préparatifs vont bon train.
Il nous a été dit que le directeur des cultes se trouve actuellement à Djéddah. Y a-t-il encore des difficultés à régler là-bas ?
Ce n'est pas qu'il y a des difficultés. Mais comme nous revenons d'une mission préparatoire qui a eu pour objet de faire des payements, de négocier des contrats, etc. le consul général a pris le relais. Mais il est toujours bon que le directeur général aille voir sur place comment ces choses-là ont été mises en ?uvre pour se rassurer que tout est pour le mieux et qu'il n'y a pas de difficulté. Eventuellement, si des difficultés se présentaient sur le terrain, sa présence serait de les décanter assez rapidement pour que rien ne fasse obstacle au séjour des pèlerins. A ce stade, y a-t-il des obstacles à lever à quelques jours du départ ?
Non, aucun obstacle ne se présente à nous. Nous sommes véritablement dans la phase d'achèvement de la mise en place. Chaque jour nous avançons selon que le jour de départ approche, il y a ce que nous devons faire que nous faisons. Nous sommes véritablement dans les préparatifs, il n'y a plus de difficultés majeures. Au jour d'aujourd'hui, combien de candidats au pèlerinage avez-vous ?
Nous avons environ 3500 pèlerins ivoiriens et 400 de la communauté libanaise, donc nous avons environ 3900 pèlerins.
Mme la directrice, dites-nous jusqu'à quel niveau les associations musulmanes interviennent dans l'organisation du Hadj ?
Les associations de l'année dernière sont impliquées avec nous dans le comité de pilotage puisqu'elles ont une partie des pèlerins qu'elles ont géré l'année dernière. Il était bon que nous les associons pour pouvoir conduire ensemble l'opération à son terme d'autant plus que pour elles aussi, elles ne sont dégagées de leurs engagements que lorsque le pèlerin qui leur a versé de l'argent est effectivement parti en Arabie Saoudite. Donc elles ont aussi le devoir de veiller à ce que ces pèlerins-là partent. Ainsi nous les avons associées au comité de pilotage à côté de d'autres structures notamment le COSIM qui est partie prenante, acteur principal avec nous. Cela voudrait donc dire que le contingent de l'année dernière a été complètement pris en compte cette année ?
Effectivement, ils ont été pris en compte comme le chef de l'Etat l'avait annoncé, en dehors de quelques uns qui sont très âgés et malades qui se sont fait remplacer. En tant que quota de 2133, ils ont été entièrement pris en compte. Au stade où nous sommes, tous les passeports et les visas sont en train d'être obtenus, les maisons, les taxes, tout a été pris en compte. Le chef de l'Etat a tenu parole et les pèlerins partiront. A quelques jours du départ, quel message pour les candidats au pèlerinage ?
Je voudrais tout simplement dire que tous les candidats au pèlerinage gardent leur sérénité. Nous sommes en train d'achever les procédures administratives. A la dernière semaine, de leur départ, on les appellera pour leur remettre leurs documents de voyage. En tout cas, tout va pour le mieux et ils n'ont pas à s'inquiéter.
Interview réalisée
par Konan François