samedi 17 novembre 2007 par Le Nouveau Réveil

A la place "Si Dieu le veut" (Inch'Allah) de Koumassi ce samedi 10 novembre 2007, tout le monde attendait du Président Henri Konan BEDIE, l'hôte de marque, cette bénédiction divine que le Ciel lui renouvelle à chacun de ses déplacements ! L'attente ne fut pas longue ! Car, quelques minutes seulement après l'entame de son discours, les gros nuages qui menaçaient le giga meeting de Koumassi déversèrent leurs premières gouttes de pluie : "On m'a apporté un parapluie parce qu'il a commencé à pleuvoir. N'Zuéba !" Fit remarquer le Président Henri Konan BEDIE, devant une assemblée comblée qui applaudissait à tout rompre !
Des mots, des phrases, des réflexions de cette nature ont arraché des tonnerres d'applaudissement, des rires approbateurs et parfois même des larmes, par leur teneur, leur pertinence et leur portée: Mme YAO, Présidente de l'UFPDCI de Koumassi :
"Vous êtes revenu pour reprendre votre place dans le fauteuil qui est resté vide car, pour nous, depuis votre départ, il n'y a pas de Président au sens noble du terme dans ce pays." "Nous attendons votre retour unanimement pour le bonheur de la ménagère qui a laissé le panier au profit du sachet noir pour faire le marché."
M. KOUASSI LENOIR, coordonnateur de la JPDCI de Koumassi :
"En 1999, vous vous êtes sacrifié et votre Ministre de l'Intérieur est en vie ! Vous vous êtes sacrifié et tous les Officiers supérieurs et généraux sont en vie !" "Vous vous êtes sacrifié et les Ivoiriens sont restés en vie ! C'est la jeunesse qui paye le plus lourd tribut aujourd'hui : pas d'école, donc pas de formation ! Pas d'entreprise, donc pas d'emplois ! Pas de médicaments dans les hôpitaux, donc pas de soins ! Pas d'investissement, donc pas de réalisation ! En un mot, pas de Président à la tête de l'Etat !"
"Ils peuvent inventer tous les "RE" qu'ils veulent, à savoir : REfondation, REunification, REconciliation, REinsertion, Reconstruction, REidentification ! Mais, nous allons les empêcher d'être REélus ! Car, accepter ce dernier "RE", c'est signer l'arrêt de mort de la Côte d'Ivoire !"
M. N'DRI Konan Cyprien, porte-parole des secrétaires généraux PDCI-RDA:
"Un grand homme mondialement admiré, personnalité emblématique, auteur principal et artisan émérite du miracle économique ivoirien, commenté et vanté dans un passé à la fois glorieux et récent de notre pays ! J'ai nommé le Président Henri Konan BEDIE ! "DJEDJE Mady est un rassembleur ! Zimin, combattant infatigable, commande et on exécute !"
"O toi KKB, dit petit marteau, modèle accompli de la jeunesse, disciple de paix, orateur émérite, nous sommes heureux de t'avoir comme fils, fils prodigue !" "Les danses macabres ne séduiront aucun militant de nos rangs ! Elles ne réussiront encore moins à nous distraire Leurs propres artistes clament dans leurs chansons, et je cite : "On ne sait pas où on va, mais on y va quand même ; ça va aller !" ; ça va aller où ? ça va aller comment ? "
M. N'DOHI Yapi Raymond, Maire de Koumassi, Président du comité d'organisation :
"S'il est un moment, un bonheur inespéré pour le délégué communal que je suis, c'est celui, inouï, que m'offre l'occasion ce matin de devoir prendre la parole devant vous et devant cet auditoire enthousiaste de militants venus de partout, en une circonstance aussi inédite que celle qui nous unit". "Honorés, nous le sommes à cette autre occasion offerte à vos bases, à tous les militants, mais aussi à tous les Ivoiriens de s'abreuver à la source de la sagesse patriotique et à la vérité qui les affranchiront du joug du mensonge dans lequel on veut les enfermer en servant à nos carrefours, jardins publics et parkings, la culture non pas de l'effort, mais de la violence, de la haine et de l'incivisme". "Notre position d'Elu local et de Parrain de plusieurs organisations sociales et religieuses nous permet de compter, chaque jour, par dizaines et par centaines, le nombre de personnes déçues de grandes phraséologies de la Refondation qui a montré toutes ses faiblesses dans la gestion des affaires de l'Etat". "Deux années de gestion seulement pour donner deux parties divisées du pays, deux pouvoirs administratifs et militaires, deux zones d'influences économiques, une autorité de l'Etat restreinte au Sud, une criminalité à grande échelle, l'incivisme généralisé, l'école, lieu d'éducation et d'instruction, devenue le laboratoire de la culture de la violence et de la tricherie". "L'impunité des grands bandits économiques et la misère à nulle autre pareille des paysans désabusés, donnent toute l'étendue d'un échec du pouvoir FPI et ouvrent les faveurs à un retour du PDCI-RDA aux affaires".
"Chacune et chacun des Ivoiriens, et des amis de la Côte d'Ivoire, ont compris maintenant et pour toujours que le vrai bonheur ne se trouve nulle part qu'avec le PDCI-RDA, avec vous !"
"Qui ose parler des 18 milliards de l'Union Européenne Aujourd'hui, on parle plutôt de 100 milliards des paysans détournés, de 100 milliards de déchets toxiques et des centaines de milliards de faux billets de dollars qu'on s'apprêtait à déverser dans le pays". "Plus que jamais, il n'y aura de place pour les aventuriers des saisons électorales qui disparaissent du champ et se consacrent à des intérêts personnels et égoïstes après leur élection". "Oui, le PDCI-RDA est débout à Koumassi pour ne jamais fléchir et nous prenons l'engagement ici, de vous ramener, Monsieur le Président, les trois sièges qu'on nous a volés aux législatives et de conserver le fauteuil de la Mairie".
"Puisse la flamme de Bouaké, dite "Flamme de la Paix", éclairer le chemin des Ivoiriens vers les urnes et dans les plus brefs délais pour permettre au Président Henri Konan BEDIE de reprendre les rênes du pays et nous conduire vers le progrès pour tous et le bonheur pour chacun ! "
SEM Henri Konan BEDIE, Président du PDCI-RDA :
"Ma joie est immense de me retrouver dans cette commune où les Militants, jeunes et vieux, se sont battus résolument pour défendre les idéaux et l'indépendance du PDCI-RDA afin de l'arracher aux tentatives d'inféodation et de subordination entreprises par des forces obscures, pendant mon exil forcé, suite à un complot malveillant et malfaisant". "Aujourd'hui, à Koumassi, je voudrais avec vous m'autoriser à parler de l'actualité en Côte d'Ivoire et de ce qu'elle m'inspire face à la déliquescence de nos Institutions, la violation de nos libertés et droits démocratiques, à la dégénérescence des valeurs morales et à la mauvaise gouvernance, avec pour conséquences, la dégradation de la qualité de la vie sociale, économique et politique non seulement à Abidjan, mais aussi dans tout le pays". "On ne compte plus les actes de mauvaise gouvernance dans lesquels le FPI se complait tandis que l'immense majorité des Ivoiriens se sent couverte de honte et d'indignation. Est-ce cela la démocratie dont se targuent le FPI, les tenants du pouvoir et leurs associés de circonstance?" "Les assassinats, les tueries, les affrontements meurtriers, les escadrons de la mort, les menaces et intimidations contre les journalistes, les violations massives des droits de l'homme, l'importation des déchets toxiques, les détournements colossaux et honteux de deniers publics, la spoliation des paysans, le racket, le mensonge et les affabulations, le refus d'organiser les élections générales, que l'on observe sous le régime de la Refondation, participent-ils de la démocratie ?"
"La destruction de l'école et l'abandon des services de santé publique qui hypothèquent l'avenir de notre jeunesse et de la nation entière, la promotion de l'enrichissement illicite et rapide dans un contexte de misère et de pauvreté généralisée, sont-ils des facteurs de démocratie ?"
"Le système politique qu'on veut imposer aux Ivoiriens dans le silence ressemble-t-il à la démocratie ? Nous ne le pensons pas !" "Le FPI s'est évertué depuis ces sept dernières années à se maintenir à la tête de ce pays en confisquant l'appareil d'Etat, en détruisant l'armée républicaine, et en s'appuyant sur des milices armées d'extraction tribale, en instrumentalisant l'intimidation, la violence et la terreur, en accaparant les ressources publiques à des fins partisanes". "D'ailleurs l'Accord politique de Ouagadougou, qui a suscité tant d'espoirs, n'est-il pas en passe de succomber comme les précédents Accords et Résolutions de l'ONU aux man?uvres de confiscation du pouvoir orchestrées par le FPI ?" "Les retards et les lenteurs dans l'exécution du chronogramme montrent à souhait la volonté du FPI de s'installer en toute illégalité dans une transition à durée indéterminée avec un Premier Ministre constamment empêché d'aller de l'avant". "Que viennent faire dans les audiences foraines les brigades politiques et tribales du FPI ?"
"La République n'est pas une Seigneurie qui place au c?ur de la vie politique les Seigneurs de la guerre et les bandes armées qui écument les territoires qu'ils occupent par la force des armes !"
"On a beau se proclamer "Père de la démocratie" ou "Enfant des élections", sous l'inspiration stalinienne du "petit père des peuples soviétiques", de telles pratiques n'honorent pas leur auteur car elles conduisent de façon pernicieuse à la dictature."
"Faire de la politique son métier est détestable si on ne se soumet pas à une éthique et à des normes démocratiques sans lesquelles la vie dans la cité bascule dans la barbarie, le désordre, l'anarchie et la désolation". "Le mandat constitutionnel de M. GBAGBO a expiré depuis le 30 octobre 2005. La prorogation de son mandat en tant que Chef de l'Etat par la Résolution 1633 a expiré le 30 octobre 2006. La qualité de Chef de l'Etat que lui a conférée la Résolution 1721 pour une durée n'excédant pas 12 mois, en vue d'organiser les élections, a aussi expiré depuis le 1er novembre 2007". "Peut-on raisonnablement parler de "fétichisme des dates" quand on s'est librement donné des tâches à accomplir dans un temps dont on a, soi-même, fixé les limites en toute responsabilité et en toute connaissance de cause ? "
"Peut-on raisonnablement demander aux Ivoiriens de se contenter de la "petite paix" quand on s'est engagé dans un Accord qui prévoit le retour du pays à une vie normale dès janvier 2008 ?" "Tirant les leçons qui s'imposent, notre Parti attire d'ores et déjà l'attention de tous les Ivoiriens et de la communauté internationale sur cette impasse et les conséquences de la non application de l'Accord de Ouagadougou". "Koumassi sait combien lui a coûté la tricherie du FPI aux dernières élections législatives : des députés qui viennent servir ici des discours indigestes, anarchiques, résultés d'idéologies scabreuses et rudimentaires". "Vous devez rejeter toutes les tentatives de diversion, de division et de polémiques stériles orchestrées par ceux qui, ayant déserté la maison commune pour servir leurs intérêts égoïstes, veulent y mettre le feu en cherchant à affaiblir notre famille politique". "Je reste persuadé qu'il s'agit, là, de vaines tentatives vouées d'avance à l'échec tant le bilan de la Refondation est si désastreux que les discours des laudateurs ne peuvent endormir votre vigilance". "Nous devons donc exiger des élections immédiates pour mettre fin à ce malheureux intermède politique de misère, d'incompétence et d'irresponsabilité, en vue de reprendre le chemin du développement si nécessaire de notre beau pays, la Côte d'Ivoire". Les détracteurs, à la tête desquels se trouvait Laurent GBAGBO, avaient voulu garder du Président Henri Konan BEDIE l'image d'un enfant gâté de la politique ivoirienne, qui ne sait pas se battre, à qui le Père Fondateur aurait tout offert sur un plateau d'argent ! Certains d'entre eux sont même allés très loin, en l'évinçant du pouvoir d'Etat, en le contraignant à l'exil et en se rendant jusqu'au Centre du pays pour chercher à accaparer son électorat : "Henri Konan BEDIE ne reviendra plus en Côte d'Ivoire, votez pour moi !" - "Celui qui touche à un seul cheveu des Baoulé aura affaire à moi !" - C'est mal connaître celui dont Dieu a toujours soutenu qu'il est le second choix pour conduire le destin de la Côte d'Ivoire, à la suite de Félix Houphouët-Boigny ! - "Henri Konan BEDIE est le second d'une suite de trois pour construire le destin de la Côte d'Ivoire !" (Parole de l'Eternel, 07 novembre 1999) - "Cédez le fauteuil à Henri Konan BEDIE "(Parole de l'Eternel, 16-17 novembre 2000) - "Félix Houphouët-Boigny a porté son choix sur Henri Konan BEDIE pour élargir le chemin qu'il a tracé. Vous en êtes tous témoins! Or, "quand un testament est établi en bonne forme, bien que fait par un homme, personne ne l'abolit ou n'y fait d'adjonction" (Galates 3, 15). Comprendra, qui pourra, le commencement et la fin du mal qui ronge la Côte d'Ivoire !" (Parole de l'Eternel, Basilique de Yamoussoukro : 07 décembre 2003).
Confondant ces détracteurs et ces prophètes de malheur, Henri Konan BEDIE a abrégé son exil forcé ! Mieux, il est revenu au pays pour s'imposer à ses adversaires politiques à la tête du PDCI-RDA et pour se positionner comme le candidat de son Parti à la prochaine élection présidentielle ! Depuis la fête de son investiture au Parc des sports de Treichville, Henri Konan BEDIE et ses militants sont prêts et en ordre de bataille pour ramener le vrai bonheur que notre pays n'aurait jamais dû perdre ! C'est Laurent GBAGBO et ses Rebfondateurs qui traînent les pas pour prolonger la souffrance des Ivoiriens en refusant d'organiser les élections dans les mêmes conditions qu'il avait toujours exigées des autres quand il était dans l'opposition : bulletin unique, encre indélébile, urne transparente, Commission électorale indépendante, supervision par la communauté internationale !
SAINT AMANE

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