La réunion hebdomadaire du Centre de commandement intégré CCI s'est tenue hier vendredi 16 novembre à Yamoussoukro. La rencontre s'est articulée autour de deux points principaux : la fluidité routière et la refondation de l'Armée. Faisant le résumé de la réunion à la presse, le lieutenant-colonel Ouattara Karim, commandant adjoint du CCI, a fait état de ce que le CCI a proposé que soient réduits les barrages de contrôle sur les routes appelés check points. " Le CCI a proposé de réduire les check points pour faciliter le trafic routier. C'est une réduction vitale car les postes de contrôle excessifs ont un impact négatif, car ils entraînent entre autres une perte de temps et une perte financière pour les opérateurs économiques. C'est une mauvaise image du pays qui est présentée à travers les check points pléthoriques". Et le patron du CCI, le colonel Nicolas Kouakou lui même d'apporter de l'eau à son moulin : " Nous devons régler ce problème de prolifération des postes de contrôle. Nous allons aujourd'hui vers une réunification totale, il faut épouser l'air du temps ".
Il convient de noter que relativement à la proposition du CCI, il appartiendra aux autorités de décider des lieux retenus pour l'implantation des check points après réduction du nombre. Concernant le problème de la refondation de l'Armée et par conséquent le problème des grades, le colonel Nicolas Kouakou a donné une réponse laconique : " Nous avançons ", s'est-il contenté de dire. Interrogé sur la question de la situation à Bangolo, le commandant du CCI a affirmé que le calme est revenu. "Des missions sont parties sur le terrain pour apprécier la situation. Les discussions sont en cours, et ce, pour trouver des solutions idoines " dixit le patron du CCI.
C L