samedi 17 novembre 2007 par Fraternité Matin

Profitant de la séance d'échanges avec les diplomates accrédités en Côte d'Ivoire, mercredi au Palais présidentiel, le Premier ministre Guillaume Soro, a interpellé le ministre de l'Economie et des Finances, Diby Koffi Charles, sur l'état de la manne pétrolière face aux allégations faisant cas d'une production journalière de plus de 80 000 barils/jour. Diby Koffi Charles, tout en déclarant que la production n'est qu'à 48 000 barils/jour, n'a pas omis de confier que sous la houlette du Comité national de transparence, 3 audits ont été commandités, notamment un à la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et deux autres dans le secteur pétrolier ; l'exploitation s'entend. Mieux, il déclare que deux correspondances ont été adressées dans ce sens à la Banque mondiale, afin que la lumière soit faite sur ce secteur, car nous sommes dans le processus de la transparence. Au-delà, l'argentier de l'Etat, prenant à témoin le Directeur Afrique du Fonds monétaire international (FMI), souligne que c'est cette volonté affichée de transparence qui a valu à la Côte d'Ivoire de bénéficier d'une aide post-conflit. En outre, il explique que la manne pétrolière ne contribue que pour 125 milliards FCFA sur 1922 milliards FCFA, au budget 2007. Aussi, confie-t-il, dans les contrats de partage avec les opérateurs qui oscille entre 10 et 15%, la part de l'Etat est convertie en fiscalité, en plus des investissements sociaux et communautaires requis aux exploitants pétroliers. Invitant à dissocier les flux physiques des flux financiers. A cet égard, il espère un relèvement de la production à 50 000 barils/jour avec le désensablement du champ Baobab.
Rémi Coulibaly

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