jeudi 22 novembre 2007 par Notre Voie

Les militants de Ferkéssedougou ne veulent pas rester en marge de l'arrivée prochaine du président de la république dans leur département. Le fédéral de cette ville se prononce sur cette visite d'état.

Notre voie : Comment se porte la fédération de Ferkéssedougou ?
Damay Jean Alain : Notre fédération se porte très bien. Je suis à mon 4ème voyage dans cette ville depuis que la paix a pointé à l'horizon. J'ai, dès mon arrivée procéder à la réorganisation de la fédération en créant 18 sections avec 158 comités de base. Et la mobilisation continue car nous enregistrons l'arrivée de plusieurs militants qui quittent les autres partis pour nous rejoindre.

N.V. : le président de la république effectuera une visite d'état dans votre région, quels sont vos sentiments ?
D.J.A. : Ce sont des sentiments de joie et de fierté. La population avait projeté de venir vers lui pour le remercier pour tous les efforts qu'il a fait pour ramener la paix. Maintenant qu'il vient chez nous, nous le lui dirons de vive voix.

N.V. : Comment les populations perçoivent cette visite du président dans leur département ?
D.J.A. : Elles sont contentes d'apprendre que le président de la république arrive dans leur département, parce qu'elles auront là l'occasion de communier avec lui et de lui faire cas de leurs doléances. Car, comme vous le savez, notre département a été sinistré par la rébellion et je pense que cette visite du président dans le département de Ferkéssedougou va soulager les populations.

N.V. : Quelles sont les dispositions que vous avez prises pour accueillir le chef de L'état ?
D.J.A. : Nous sommes en concertation avec notre directeur départemental de campagne pour voir comment nous allons transporter nos militants qui sont à Niellé, à ouangolodougou et à Ferké. Nous sommes aussi en train de régler le problème d'hébergement de nos militants. Et je peux vous assurer que nous allons mettre tout en ?uvre pour appuyer le comité d'organisation de cette fête de la paix. Je voudrais aussi remercier le secrétaire général adjoint, Laurent Akoun, qui ne cesse de nous apporter son aide pour parfaire cette organisation

N.V. : Quelles sont les doléances que vous allez présenter au président de la république ?
D.J.A. : D'abord la première doléance, c'est le retour des forces de l'ordre et de sécurité dans notre département. La seconde concerne le rééquipement de nos centres de santé qui sont actuellement défaillants et le redéploiement de tous les agents de santé. Nous n'allons pas oublier l'approvisionnement des centres de santé en médicaments de première nécessité. Pour éviter ce qui est arrivé ailleurs, nous allons demander au président de la république de se pencher sur la situationde l'école en zone forces nouvelles pour que l'école soit entièrement ouverte dans cette région. Il y a aussi le cas des enseignants bénévoles qui ont pris la craie au lieu de prendre les fusils pour permettre à nos enfants d'aller à l'école.

N.V. : Quel message lancez-vous à vos militants pour qu'ils réservent un accueil chaleureux au président de la république ?
D.J.A. : je demande à tous les militants et sympathisants des 3 sous-préfectures que sont Niellé, Koumbala et Kong de sortir massivement pour réserver un accueil chaleureux au président de la république. Je leur demande de manifester leur militantisme ce jour-là afin de montrer aux yeux du monde entier que le front populaire ivoirien est de retour dans cette région.







Interview réalisé par envoyé spécial à Ferkéssedougou

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