lundi 3 décembre 2007 par Le Rebond

Comme la marche s'éprouve en marchant, la paix se démontre en vivant dans la paix à tout moment et en tous lieux. Laurent Gbagbo l'a expérimenté en se baladant partout dans le nord du pays une région naguère propriété personnelle des forces nouvelles qui ont fait mordre la poussière au Chef de l'Etat ivoirien dans un passé si proche.
L'ancien tortionnaire des populations du nord dans un tourisme exotique, s'est offert Korhogo, Ferkéssédougou, Sinématiali, Boundiali, Tengrela, Kouto, Gbon Kolia et certains petits hameaux dans la paix dans une célébration fraternelle. La Côte d'Ivoire c'est ça : l'amour, l'union, la discipline et la concorde et la solidarité. C'était au temps de Félix et de Henri. C'était à l'époque de l'élégance et du savoir faire. Depuis peu nous vivons les temps qui targuent. On se guète en chien et chat. Chaque ex-belligérant surveille les faits et gestes de l'autre camp. Avec ça Laurent Gbagbo Chef de l'Etat qui ne prélève pas impôts dans la zone Forces Nouvelles ose nous dire que la paix est revenue parce que Guillaume Soro l'a autorisé à effectuer une visite à ses frères du nord. Suivons-le dans sa démarche optimiste pour ajouter à la paix des élections libératrices. Gbagbo a fait le constat lui-même. La Côte d'Ivoire est réunifiée. Elle est redevenue une et indivisible. Rien ne peut justifier la prise en otage de la Côte d'Ivoire par la Refondation qui n'a pas honte de diriger un pays dans l'illégalité totale. Affi N'Guessan voulait dix (10) années de pouvoir Fpi. Sa prophétie est en train de se réaliser sous nos yeux de manière illégitime c'est-à-dire anti-démocratiquement donc anticonstitutionnellement. C'est une honte pour les socialistes matérialistes. Plus attachés à l'argent (les nombreux détournements de milliards) qu'à construire un socialisme hardi, libérateur et bâtisseur de bien être social. Pour l'heure, Gbagbo, après son constat, doit cesser de faire des buttes de lézard qui fait des tas de terre et les détruit ensuite avec sa queue. Il y a la paix. Le pays est réunifié Gbagbo et Soro doivent respecter la date de juin 2008 pour l'organisation de la présidentielle. Si les deux compères essaient de repousser la date butoir de juin 2008 qu'ils se sont fixés, c'est qu'ils auront suffisamment prouvé leur incompétence à gérer les affaires du pays. Dans ces conditions le peuple doit les déclarer ennemis de la Nation et aviser l'organisation des Nations Unies (Onu) pour qu'elle organise des élections démocratiques qui pourront redonner la vraie paix aux Ivoiriens. La paix est là, la paix est là, sans des élections est une chanson sans contenu. Quand la paix est là, elle se constate. Un point c'est tout.

Khan Man N'Ghan

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