mercredi 5 décembre 2007 par Notre Voie

Les femmes patriotes de Ouragahio sont prêtes à tout pour la sauvegarde de la Côte d'Ivoire jusqu'à son indépendance totale avec Laurent Gbagbo aux commandes. Elles l'ont dit de vive voix, dimanche dernier, au stade de l'Université de Ouragahio au cours d'une cérémonie d'investiture de leur bureau par le gouverneur du District d'Abidjan, Pierre Djedji Amondji, parrain de cette manifestation, en présence des élus, cadres et chefs traditionnels de la localité. Pour démontrer leur force et détermination, elles sont venues de tous les villages et quartiers de Ouragahio.
Leurs soeurs de Gagnoa et Bayota n'ont pas été en reste. Mme Béatrice Yoro Gballou, présidente des femmes patriotes de Ouragahio, s'est félicitée de cette mobilisation sans précèdent pour accueillir le fidèle compagnon de lutte du président de la république qu'est Amondji avant de lui rendre un hommage mérité pour l'intérêt qu'il porte à leur région.
Parlant du processus de paix en Côte d'Ivoire, elle a dit que l'accord de Ouagadougou sorti du labo Ivoire pour réunifier le pays et ramener la paix définitive après tant d'échecs des solutions proposées par l'extérieur a le soutien total des femmes patriotes de Ouragahio et de Bayota. Elles sont déterminées à mener des actions dans ce sens.
Pour permettre donc à ces femmes, dira-t-elle, d'être plus efficaces sur le terrain et s'assumer pleinement, Mme Béatrice Yoro Gballou a demandé l'appui du gouverneur à leur soutien. Toutes ces femmes patriotes de Ouragahio et de Bayota que vous voyez sont des potentiels bras séculiers de campagne du président Gbagbo. Elles sont généreuses dans l'effort, pleines d'initiatives, mais elles sont très limitées. Elles se battent sans complexe contre le sort qui est le leur, c'est-à-dire la pauvreté écrasante. Comment faire pour sortir de là est une préoccupation majeure de ces femmes?, a-t-elle dit. C'est pourquoi, selon elle, une structure dénommée Agri- Finance, dont elle est la PCA, est mise sur pied afin d'aider ces femmes dans leurs initiatives individuelles en leur faisant des prêts. Cette structure redynamisée en fonds, dira-t-elle, pourrait permettre de répondre aux attentes des femmes.
Prenant la parole à son tour, le gouverneur du District d'Abidjan a d'abord salué l'accord de Ouagadougou initié par le président de la république. Cet accord est le fruit de la sagesse de l'homme noir. On nous a promenés partout sans nous ramener la paix. Il a fallu que le président Gbagbo décide d'aller à Ouagadougou avec celui qui a pris les armes pour que la paix revienne. Ça mérite d'être salué. La Côte d'Ivoire a grandi. Nous voulons désormais nous affirmer seuls. Cela ne veut pas dire que nous ne voulons plus collaborer avec la France qui reste notre partenaire privilégié. Mais qu'elle nous permette d'avoir d'autres partenaires?, a-t-il assené, avant de féliciter les patriotes à qui la Côte d'Ivoire doit sa survie. C'est grâce à vous que la Côte d'Ivoire est debout. Je l'ai dit partout où je suis passé. Et en tant que patriotes, vous êtes les levains de la campagne de Gbagbo. Donnez-lui encore 5 ans et vous verrez votre région changer. Soyez aussi des patriotes sociaux et économiques pour faire reculer la pauvreté?, a ajouté le gouverneur qui a promis une somme de 5 millions de FCFA aux femmes patriotes de Ouragahio sur le budget 2008 du District d'Abidjan. Selon lui, ce geste entre dans le cadre des dons du District aux ONG, personnes et structures. Il a demandé aux chefs traditionnels d'?uvrer pour l'entente entre les cadres de la région, seul gage du développement.
La veille, le gouverneur Amondji s'est rendu à Broudoumé, village attaqué par les assaillants en 2004 dans le canton Gbadi pour compatir à la douleur des villageois. Il a offert une somme de 250 mille aux familles des victimes. MM. Tapé Mambo Lucien, président des ONG de Côte d'Ivoire et Kanga Michel conseiller technique au District, ont donné respectivement 50 et 20 mille FCFA.











De notre envoyé Spécial à Ouragahio Ephrem Touboui

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