Les éléments des Forces nouvelles ont repris leurs positions. Dès que les autorités ont tourné le dos après la cérémonie du samedi presque tous les soldats sont revenus.
Les Forces armées des Forces Nouvelles ont repris, depuis le samedi 22 décembre 2007 dans l'après-midi, leur position à l'entrée de Djebonoua.
Juste après la cérémonie officielle pour lever la ligne de front.
Evénement auquel le chef de l'Etat Laurent Gbagbo et le Premier Ministre Guillaume Soro ont pris part.
Au départ, nous avions cru à une blague.
Mais la réalité est là.
Implacable.
Des soldats des Forces Nouvelles maintiennent leur barrage.
Beaucoup de passagers en partance pour Bouaké ou qui en revenaient ont subi des contrôles de routine.
Nous, nous ne sommes pas concernés par les arrangements des politiciens.
Nous sommes sur la route pour avoir des jetons.
Alors, nous demeurons encore ici pour longtemps?, nous a confié un groupe des soldats joints au téléphone.
Selon nos informations, ces éléments qui continuent de camper encore à Djebonoua sont constitués en majorité de gendarmes et de policiers des Fafn.
Pour le moment, on ne peut rien confirmer.
Ce qu'on sait, c'est que les soldats qui ont quitté le front le Samedi dernier ont été regroupés au 3e bataillon de Bouaké.
Le gouvernement a donné des instructions fermes afin que leurs primes de démobilisation soient payées.
Cela sera fait aujourd'hui.
Chacun d'eux percevra environ 90.
000fcfa.
Parlant de la présence encore des soldats FAFN à Djebonoua, l'on pourrait faire peut-être allusion à quelques policiers et gendarmes.
Car, après tout, il s'agit quand même d'un corridor.
D'ailleurs, la même situation prévaut à Tiébissou?, a affirmé une source proche du Premier Ministre.
La réalité est contrarie le chef du gouvernement qui a martelé lors de la cérémonie que le samedi 22 décembre était un jour important.
Parce que ce jour marque effectivement, concrètement, matériellement et réellement le désarmement .
Monsieur le président, si l'on n'avait pas tenu notre engagement du 22 Décembre, dès demain, dans la presse, ce serait un jeu de massacre?.
Presthone Brou