lundi 31 décembre 2007 par Le Nouveau Réveil

Le président national de la JPDCI, KKB, était l'invité du mouvement des élèves et étudiants militants et sympathisants du PDCI-RDA de Toumanguié-Palm-CI (Aboisso), le samedi dernier. Ce mouvement, dirigé par Demel Dany Elias, en invitant KKB à une causerie-débat au domicile de M. M'boua Daniel Demel, secrétaire de section PDCI de Toumanguié-Palm-CI, voulait en savoir davantage sur le PDCI-RDA et ses actions à l'orée des prochaines élections. Dr Aka Aouélé, vice-président du PDCI, président du conseil général d'Aboisso, ainsi que le délégué départemental d'Aboisso 2, M. Jean Paul Bénié, ont salué l'initiative des élèves et étudiants pour cette cérémonie placée sous le parrainage de M. N'gouan Jérémy, également délégué départemental à Aboisso. Prenant la parole, KKB a salué la nomination au poste de délégué PDCI M. Jean Paul Bénié, ancien président de la JPDCI d'Aboisso au moment où lui, accédait à la présidence de la JPDCI. "Le PDCI-RDA sait faire la promotion de ses jeunes, mais en tenant compte de l'harmonie des chaînes de génération. C'est ce que les autres ne comprennent pas", dira KKB. Poursuivant, il saluera la mobilisation des élèves et étudiants de Toumanguié-Palm-CI à l'endroit du PDCI. Et pour cause, "les étudiants en Côte d'Ivoire sont largement au-delà de 100.000. Ils ont au moins 18 ans et sont donc tous en âge de voter. Donc, c'est un milieu de votants potentiels qu'il ne faut pas négliger". Aussi dira KKB, "Dans notre programme, nous allons décréter, l'année 2008, l'année de l'étudiant PDCI-RDA". Cela dit, il invitera les étudiants au courage. "A force d'insister sur vos convictions, l'adversaire finit par vous respecter. Vous devez avoir aussi l'engagement militant sur le campus. Il ne faut pas avoir peur de vous dévoiler militants du PDCI. Soyez fiers. Il ne faut pas être complexé et revendiquez cela au grand jour. Parlez de Bédié et du PDCI et soyez en fiers. N'ayez pas honte d'être militants du PDCI-RDA et répondez à ceux qui disent que Bédié et le PDCI sont vieux, que la vieillesse se passe dans la tête. Et que si un parti vieillit, c'est que les populations de ce pays portent ce parti dans leur c?ur". A tout le moins, KKB a demandé à ses jeunes frères de dire aux détracteurs du PDCI qu'avec leur jeunesse, ils acceptent d'aller aux élections. "C'est là qu'on verra qui est vieux". Pour lui, depuis 1946, date de la création du PDCI, ce parti a toujours organisé tous les 5 ans des élections. Les Ivoiriens ont voté Houphouët-Boigny et Henri Konan Bédié et ils votaient le PDCI-RDA. Fort de cela, KKB dira que "le PDCI est champion des élections. Si ce n'est pas par un coup d'Etat, jamais on ne peut chasser le PDCI du pouvoir". KKB ajoutera que "les vrais garçons en politique, c'est ceux qui gagnent les élections". Eu égard à l'abîme dans lequel le FPI a plongé la Côte d'Ivoire avec le manque d'emploi, la paralysie de l'école, etc. KKB a appelé les jeunes à ?uvrer au retour du PDCI au pouvoir pour que s'arrête leur calvaire. "Il y a une seule chose à faire, c'est de ramener le PDCI au pouvoir, c'est ma foi et je vous la communique. Nous sommes les plus nombreux. C'est les jeunes qui décident de tout. Si vous décidez que le PDCI revienne au pouvoir, il va revenir au pouvoir. Prenez cela en conscience et mettez-vous au travail. Ne laissez pas les mensonges prospérer ici. Il faut convaincre vos camarades à vous rejoindre non pas en les frappant car au PDCI on ne frappe pas ; mais on frappe avec l'argument et quand on dit les vérités, ça fait mal. C'est pourquoi, on veut me poursuivre. Moi, on ne m'intimide pas ", a déclaré KKB. Car a-t-il expliqué "Gbagbo est bété, je suis bété. Donc, le même sang se trouve dans notre corps. Donc, il ne peut pas m'effrayer. S'il parle un, je parle un. S'il parle deux, je parle deux. On dit que je ne respecte pas le chef de l'Etat. Mais il est quel chef d'Etat ? Un chef d'Etat, c'est celui qui est élu pour une période précise. Gbagbo est élu quand et pour quand ? Il n'est plus président de la République Pour qu'on le respecte, il faut qu'on aille aux élections. Le jour où Gbagbo va se faire réélire, je serai le premier à le respecter. C'est le défi que je lui lance", a conclu KKB tout en promettant de revenir bientôt à Toumanguié-Palm-CI pour un grand meeting.
Diarrassouba Sory, envoyé spécial

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