lundi 31 décembre 2007 par Fraternité Matin

Entre le Syndicat national de l'enseignement primaire public et l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire, ce n'est plus le grand amour, à en juger par la principale résolution qui a ponctué le Conseil de Noël du SNEPPCI, tenu jeudi dernier, à la Bourse du travail à Treichville. Mme Doumbia Salimata et ses camarades en ont gros sur le c?ur contre la faîtière. Ils lui reprochent de faire, depuis quelque temps, la promotion des syndicats qui ne cotisent pas?. Le SNEPPCI, par voie de conséquence, a décidé de ne plus payer ses cotisations. Ce sont environ cinq millions de francs annuellement versés par le SNEPPCI en tant que syndicat membre dont la Centrale va être privée, si l'on en croit la secrétaire générale du syndicat d'enseignants. Cette colère trouve sa justification essentiellement dans le soutien apporté à M. Holland N'Da dans la bataille pour le contrôle de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l'Etat (MUGEFCI) en août dernier. Au terme d'une assemblée générale qui a fait couler beaucoup d'encre et de salive, M. Holland N'Da, on s'en souvient, a ravi le poste au doyen Adiko Niamkey, avec, semble-t-il, la bénédiction du bureau exécutif de l'UGTCI. Deux autres sujets ont été au c?ur des discussions: l'indemnité contributive au logement octroyée aux instituteurs, en août dernier, et le projet de profil de carrière des enseignants dont le décret devrait être signée incessamment. Le SNEPPCI, sur les deux questions, a marqué une fois encore une certaine déception liée au fait qu'ils ne répondent pas tout à fait à ses attentes. Mme Doumbia Salimata, dont c'est le dernier mandat à la tête du syndicat, a laissé entendre, par ailleurs, que le prochain congrès pourrait se tenir en juillet prochain plutôt qu'en août comme de coutume et sur trois jours au lieu de cinq.


E. Kodjo

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