lundi 31 décembre 2007 par Fraternité Matin

Nicolas Sarkozy a fait dimanche au Caire ses premiers pas de président français sur la scène diplomatique proche-orientale en durcissant le ton vis-à-vis de la Syrie dans la crise libanaise et en demandant à Israël de faire des gestes? envers les Palestiniens.
Lors d'une conférence de presse avec son homologue égyptien Hosni Moubarak, le chef de l'Etat français, artisan du récent dégel entre Paris et Damas, a annoncé qu'il n'y aurait plus de contact avec la Syrie jusqu'à l'élection d'un président libanais de large consensus?. Il est venu le temps pour les Syriens de prouver dans les faits ce qu'ils ne cessent de proclamer dans les discours (...). Nous attendons maintenant des actes de la part des Syriens et non pas des discours?, a-t-il affirmé. Il y a un seul acte qui m'intéresse, l'élection d'un président au Liban?, a précisé plus tard M. Sarkozy lors d'un débat avec des chefs d'entreprises et des intellectuels égyptiens. Je jugerai de la respectabilité de chacun en fonction de cette décision-là et pas d'une autre?, a-t-il poursuivi. Pour sa part, M. Moubarak a décrit l'impasse au Liban comme dangereuse?, appelant Damas à user de toute son influence au Liban?. Le chef de l'Etat français avait rompu avec la politique de son prédécesseur Jacques Chirac, qui avait suspendu tout contact avec la Syrie depuis l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais Rafic Hariri en 2005, et appelé le président syrien Bachar el-Assad fin novembre.

AFP

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