Prendre en charge les dépenses de ses clients et les transformer en richesses. C'est ce défi que veut relever la compagnie « Générale africaine d'assistance » (GAA). Selon le Pca de cette structure, M. Christophe Komenan Kouadio qui a animé un point de presse le week-end dernier à Yopougon, l'Africain dépense beaucoup plus d'argent qu'il n'en produit. Autrement dit, les dépenses à fond perdues en Afrique excèdent de loin les revenus des citoyens. Il soutient que les systèmes classiques économiques, sociaux, judiciaires, bancaires, éducatifs, sanitaires, agricoles et politiques sont défaillants. C'est pourquoi, M. Komenan propose une nouvelle théorie économique et sociale basée sur la transformation en investissements de toutes les dépenses incompressibles. Le produit créé, par cette nouvelle théorie est l'Assucance. Le Pca de la GAA soutient qu'il sécurise les personnes physiques. « C'est un produit exclusif qui appartient à la Côte d'Ivoire. Il est protégé par l'organisation mondiale de la propriété intellectuelle depuis septembre 1992 », explique-t-il. Avec l'Assurance, le promoteur souligne que les bénéficiaires ne paient pas de primes encore moins des cotisations. Leurs dépenses à fond perdues, désormais transformées en investissements, deviennent une nouvelle source de richesses. « Il suffit que les ménages, les entreprises, l'Etat acceptent librement de nous confier chaque mois l'assucancement de leurs dépenses à fond perdues mensuelles préalablement budgétisées à Assurance vie et sécurité de la famille (AVSF), Assurance vie et sécurité de l'entreprise (AVSE) et Assurance vie et épargne pour l'Etat (AVEE) pour ne jouir que de nombreux avantages », promet-il. M. Christophe Komenan Kouadio estime que l'Etat peut gagner de 2 à 60% de ses dépenses s'il lui confie celles-ci. Pour partager cette innovation avec les Ivoiriens, le promoteur de l'Assucance se propose d'organiser à partir du 14 janvier 2008 une série de conférences publiques.
Fabrice Tété