Meeting de rupture à Koumassi : Le président de l'Assemblée nationale confond tous ceux qui médisent de lui. Il a démenti hier les rumeurs qui tendent à faire croire qu'il a été exfiltré et qu'il a des mauvais rapports avec le président de la république.
Il ne manquait plus qu'un démenti public de la part du Pr. Mamadou Koulibaly pour estomper, il espère du reste, les rumeurs désobligeantes qui courent sur lui et ses rapports avec le chef de l'Etat. Hier, à la place Inch Allah de Koumassi, le président de l'Assemblée nationale a répondu à ses détracteurs. Dans une arène faite d'une vingtaine de tentes prises d'assaut, dès le petit matin, par des militants du FPI, il a apporté la contradiction aux médisants. Tout le comité central, les mouvements de soutien du parti, des groupes patriotiques, se sont mobilisés à l'occasion pour lui apporter leur soutien franc. Mamadou Koulibaly qui a pris la parole peu après 12 h, a d'abord fustigé le manque de professionnalisme des confrères, relais des pontes de l'opposition qui distillent des mensonges sur son compte. Il aurait fallu aux journalistes, proches de l'opposition, de vérifier les ragots à eux confiés avant de les étaler dans les colonnes. Sur ce manquement grave , le député de Koumassi ne s'en est pas seulement trouvé choqué . Il déplore le mal fait à sa progéniture et les membres de sa famille. Compte tenu de toutes les rumeurs, de tous les bruits qu'il y a eus, j'ai été moi- même obligé de payer des ordonnances médicales pour des parents, pour des amis. Qui, sous le coup de la campagne d'intoxication sont tombés malades, a regretté le 3è vice-président le FPI. Ni ce parti, encore moins celui qui l'a fondé ne tomberont parce que lui, Koulibaly, a-t-il réitéré, a été atteint par les attaques de l'opposition. Bien au contraire, se disant serein, le Professeur par ailleurs député de Koumassi entend raffermir son militantisme, en briguant bientôt le poste de la magistrature de la commune dirigée par le maire N'Dohi Yapi Raymond (PDCI). Le FPI, pour parer à tout dénigrement, tendant à faire croire qu'il ne travaille pas, devrait également occuper toutes les mairies du District d'Abidjan. Déjà, Koulibaly est en négociation pour que Simone Gbagbo se positionne à la mairie d'Abobo. Abordant véritablement le point chaud, les rumeurs sur son compte, le président du Parlement n'a pas usé de la langue de bois. Koulibaly est fâché, exilé, exfiltré, en fuiteles escadrons de la mort poursuivent Koulibaly, Gbagbo a enceinté la fille de Koulibaly Tout cela, c'est des histoires, rien que des histoires . Ces propos mensongères et diffamatoires ne sont pas du fait des journalistes, comme les a excusés Koulibaly. Qui voit derrière eux, des officines spécialisées dans la besogne. Une autre affaire sale arrive, l'on tend à faire croire que le N°2 du pouvoir est mêlé dans le trafic de voitures. Le concerné en est informé et devance les conspirateurs tapis dans l'ombre. Sur la capacité du FPI à diriger le pays. L'orateur a indiqué qu'on n'en serait pas là, si le RHDP avait laissé Laurent Gbagbo travailler. L'attaque du 19 septembre 2002, les gouvernements d'ouverture et de réconciliation n'ont permis au FPI d'obtenir des résultats souhaités. Le FPI n'est pas au pouvoir, il partage le pouvoir avec le RHDP , a dit Koulibaly qui impute aussi à l'opposition les ratés qu'elle dit déplorer. Les fusillades à Bouaké ont meublé le discours de l'orateur, qui a interpellé les Forces nouvelles en ces termes : Entendez-vous pour que l'accord de Ouagadougou soit correctement appliqué () Arrêtez de traumatiser les populations des zones que vous occupez . Quant à Simone Ehivet Gbagbo, elle s'est satisfaite de ce que le pays ait adopté un budget 2008 jamais obtenu en Côte d'Ivoire. Qu'un pays en crise comptabilise 2129,1 milliards Fcfa de budget national n'est autre qu'une bénédiction divine.
Bidi Ignace