samedi 5 janvier 2008 par Fraternité Matin

Une marche de protestation a eu lieu, récemment, à l'initiative des deux associations. Les consommateurs de Bonoua n'en peuvent plus de subir, dans la résignation et l'indifférence des autorités, la flambée des prix des principaux produits de consommation sur le marché. Ils l'ont exprimé bruyamment, il y a quelques jours, à la place Amangoua de la localité. Si elles ont renoncé à la marche qu'elles projetaient, à la suited'une rencontre avec le sous-préfet, les deux principales organisations locales des consommateurs ont tenu cependant, à se faire entendre et sonner l'heure de la mobilisation. L'Association pour la protection des consommateurs actifs de Côte d'Ivoire (APROCACI) et l'Association des consommateurs de Bonoua (A.C.B), soutenues par de nombreuses ménagères et commerçantes, ont crié leur ras-le-bol. M. Wognin Charles, président de l'APROCACI, a vertement dénoncé et condamné la montée vertigineuse des prix et le désordre qui règne dans le système de fixation des prix des produits. Voyez-vous-même, fulmine-t-il, l'huile de cuisine de 90 cl que l'on achetait il y a peu à 625 F dans certaines grandes surfaces est passée à 800 F voir 850 F chez le vendeur du quartier. Quant au riz, un produit de grande consommation, il faut à ce jour débourser 15 000 F pour se procurer le sac de 50 kg.
Dans les récriminations qui fusaient pêle-mêle de ce rassemblement, on note la condamnation de l'indifférence quasi générale des autorités, la timide mobilisation des consommateurs et le cas spécifique de la cherté du marché à Bonoua. Que ce soit pour les augmentations intempestives des prix ou pour la hausse des taxes diverses sur les biens et services, les deux associations de consommateurs projettent l'organisation d'une journée ville morte à Bonoua.







Arsène Kanga
Correspondant régional

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