Le président de la jeunesse du parti démocratique de Côte d'Ivoire est revenu à la charge dans l'affaire des Baoulé tués à Gagnoa . A l'occasion de l'investiture du bureau de la JPDCI à Arrah, samedi dernier KKB a persisté et signé que des Ivoiriens ont été tués à Gagnoa lors du boycott actif en 1995.
Pour une manifestation d'investiture de jeunes, la commune d'Arrah a connu une animation des grands jours. C'est toute la région qui s'est mobilisée et s'est donné rendez-vous dans cette localité. Pour témoigner son attachement au parti du président Henri Konan Bédié. En effet, ce sont 35 bâches, 3 450 chaises et 300 bancs qui ont été installés pour recevoir les militants venus de partout. Pour écouter le président de la JPDCI Kouadio Konan Bertin et les deux parrains de la cérémonie, les ministres Kobenan Kouassi Adjoumani et Jean-Claude Kouassi respectivement présidents des conseils généraux de Tanda et de Bouaké. Le responsable de la JPDCI ne pouvait, face à ce parterre de militants et de cadres du parti de la région, mieux introduire son sujet que d'apporter des rectificatifs sur des déclarations du chef de l'Etat lors de son récent passage à Arrah. Notamment sur le tribalisme. Vous qui avez donné vos fils au FPI (Ndlr : Affi N'Guessan et Kouamé oi Kouamé), c'est à vous que le FPI dit d'abandonner le tribalisme, c'est vous qu'il traite de tribalistes. C'est bien de venir à Arrah et vous demander d'abandonner le tribalisme. Mais qu'il aille à Gagnoa et dire aux populations d'abandonner le tribalisme. Savez-vous qu'il y a des Ivoiriens qui ne savent pas ce qu'on appelle bulletin unique ? Parce qu'ils n'ont jamais voté. Je le dis des Ivoiriens ont été tués à Gagnoa le boycott actif du FPI en 1995 a fait tuer beaucoup d'Ivoiriens , a-t-il persisté. Sur les conséquences de sa convocation par la brigade de recherche à deux reprises, le leader de la JPDCI sera sans ambages : Personne ne peut me faire taire en Côte d'Ivoire. Quand Laurent Gbagbo dit avoir libéré la parole, il ne l'a pas libérée pour lui seul. Il l'a libérée pour nous tous. Je vais le traquer jusqu'à ce qu'il confie son sort à une tribu. C'est la fin de Laurent Gbagbo c'est la fin du FPI . Car dira-t-il, Laurent Gbagbo a suffisamment fait la preuve de son incapacité à gouverner la Côte d'Ivoire ainsi qu'à ramener la paix dans le pays. Pour KKB, le président Bédié revient pour mettre de l'ordre dans le pays et reprendre le développement là où il l'avait laissé . A sa suite, interviendra le ministre Adjoumani pour fustiger le comportement de ceux qui, pour assurer leur pitance et plaire à leur nouveau maître s'en prennent au président Bédié et versent dans l'injure. Aussi, après avoir exposé la forfaiture du FPI invitera-t-il les militants à choisir entre la refondation synonyme de guerre et de misère et le PDCI parti de paix et de développement. Par ailleurs s'appuyant sur la bastonnade de Eugène Djué à la résidence du chef de l'Etat, le président du conseil général de Tanda a enfoncé la refondation sur le tribalisme. Au même moment, Blé Goudé était reçu en triomphe . C'est pourquoi le ministre Jean Claude Kouassi, le parrain pouvait s'exclamer. C'est maintenant que nous nous rendons compte que le PDCI a travaillé et bien travaillé pour nous. Il nous a apportés la paix, le progrès et l'éducation . Le président du conseil général de Bouaké exhortera ensuite la jeunesse à participer effectivement aux audiences foraines, à l'identification et au recensement électoral pour prendre une part active au scrutin. Portez la bonne nouvelle du retour du PDCI, du progrès pour tous et du bonheur partagé partout . Au total ce sont 17 sections et 17 bureaux présents qui ont été investis. Avec pour responsable de la coordination le jeune Félix Akpangny Brou. Il a promis au nom du peuple Ahuanou d'effacer définitivement les traces du FPI dans la région.
Alexis Tannoh Envoyé spécial dans le N'Zi Comoé (Arrah)