Le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique s'est rendu dans le district sanitaire de la localité pour s'imprégner du fonctionnement des infrastructures. Faire l'état des lieux du Centre hospitalier régional (CHR) et inspecter les chantiers de la nouvelle antenne de l'Institut national de la formation des agents de santé (INFAS). Ce sont là les raisons principales de la visite de travail qu'a effectuée le Docteur Allah Kouadio Rémi, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, dans le district sanitaire d'Aboisso. C'était vendredi dernier. On notait, aux côtés du ministre, des personnalités de marque. Notamment MM. N'Guessan Obouo Jacques, le Préfet de région, Aka Aouelé, le président du conseil général, Kadja N'Zoré, le maire d'Aboisso et Bleoué Aka, conseiller économique et social. Tous ces invités ont pu constater avec le ministre Allah Kouadio les maux du CHR. Le plateau technique très faible et obsolète, l'exiguïté et l'environnement malsain (entouré de marécage). Pour le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, cette réalité alarmante est identique dans tous les CHR du pays. Dont les changements de dénomination n'ont pas été suivis de moyens matériels et financiers. L'Etat en a énormément conscience. C'est pourquoi le renforcement du système de santé s'avère nécessaire pour lui. Toute chose qui passe par l'amélioration des infrastructures sanitaires et la qualité de la formation. En vue de corriger très rapidement ces insuffisances et relever la qualité des plateaux techniques des CHR. Il ne faudrait pas qu'Abidjan soit la seule ville où l'on puisse prétendre à un plateau technique de qualité supérieure. Il faut aussi que nos populations, partout dans leurs régions, se soignent dans les hôpitaux proches et où on prodigue des soins de qualité , a-t-il prôné. D'où la formation en nombre suffisant de médecins, infirmiers, sages-femmes. Le gouvernement ambitionne de résoudre le problème du personnel technique de la santé à travers une politique de décentralisation des instituts de formation. Mais cette action doit être soutenue par les collectivités décentralisées. Celles d'Aboisso, par leur dévouement, ont montré leur engagement et leur volonté fermes de voir naître une antenne de l'INFAS. C'est dans cette perspective que le ministre Allah Kouadio Rémi est venu s'imprégner des avancées des travaux sur le chantier. Il en ressort satisfait. L'emplacement est donc propice à l'étude et le bâtiment répond à notre attente. En outre, le problème de logement des enseignants et des élèves est réglé. L'antenne d'Aboisso peut valablement ouvrir dès octobre prochain , a-t-il indiqué. Selon M. Aouelé, la naissance d'un tel projet est un acte de développement. Qui va fondamentalement et durablement engager l'avenir sanitaire de la région. En améliorant l'état de santé des populations en terme quantitatif et qualitatif par le biais du renforcement de leurs capacités avec, en filigrane, des retombées financières dans bien des domaines.
Ouattara Aboubacar
Correspondant régional